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— Vous désirez ma toilette, ma Rose aimée ? me dit-elle d’un ton langoureux qui contrastait avec sa vivacité ordinaire, vous en aurez une aussi belle, ma chérie, quand vous serez mariée. Les fillettes n’ont pas le droit d’être élégantes.

Nous allâmes au jardin et nous nous assîmes dans la charmille.

— Te rappelles-tu comme nous nous amusions ? me dit-elle. Et chez les religieuses, à Corbeil. As-tu été fessée, ma pauvre chérie ! Comment as-tu encore un cul !

Une subite rougeur colora mon visage. Elle eut un regard et un léger rire.

— C’est qu’il est plus beau que le mien, plus gros même.

Et elle me caressait les fesses, puis me serrait la taille.

— Et tes seins, comme ils sont fermes ! Sais-tu que mon mari voulait que je nourrisse le bébé que j’ai eu. Ils seraient jolis aujourd’hui ! Heureusement, regarde comme ils se tiennent bien.

Et baissant un peu le voile de tulle à grosses roses artificielles qui lui entourait le cou, elle prit ses seins qui, un peu