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rebelles à la main, redressèrent ensuite leur large fraise dès qu’on les eut délivrés du corsage.

— Ah ! tu les baisais autrefois.

— Mais je les baiserai encore, ma bonne Valentine, lui dis-je, émue au souvenir de nos anciennes caresses.

— Est-ce vrai que tu vas te marier ? me dit-elle après un instant. Je vis bien qu’elle était pressée de me parler sur ce sujet et que ma tante lui avait fait la leçon.

— Ma tante le désire, mais moi je ne veux pas.

— Et pourquoi donc ? Tu seras libre, tu seras riche. Tu n’es pourtant pas bien heureuse chez ta tante.

— Oh ! non.

— Est-ce qu’elle te fouette encore ? fit-elle en riant.

Je rougis de nouveau.

— Comment, c’est vrai ! Et quand l’as-tu reçu ? Voyons, dis-le moi, à une vieille amie ! Non ? À ton aise. C’est tout de même impayable, par exemple. Quel âge as-tu maintenant, dix-sept ans ?

— Seize.