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seule ; pourquoi ne veux-tu pas me répondre ?

— Mais, je ne fais rien.

— Oh ! tu ne fais rien, c’est-à-dire que tu ne veux rien m’avouer, mais je sais bien que tu mets ton doigt ici, comme cela, sous ta robe.

— Mon Dieu ! que faites-vous, Valentine, je ne sais ce que vous avez.

— Ne veux-tu pas que mon doigt remplace le tien ?

— Mais je vous assure que jamais pareille chose ne m’est arrivée.

— Pas de mensonges !

— Eh bien si ! autrefois, quand maman vivait je me suis chatouillée, mais on m’a dit que c’était très mal, on m’a même fouettée pour m’en punir, et je n’ai jamais recommencé.

— Petite peureuse ! Ici, du moins, personne ne peut nous voir et tu n’as nulle crainte à avoir. Mais tu me souris, tu ne te défends pas, allons donc ! je savais bien que tu aimais cela.

Valentine m’avait relevé mes jupes et ma chemise et me frottait le bouton tout