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mal. Alors d’un geste elle me dit de cesser, se sert elle-même de ses doigts et n’est pas longtemps sans ressentir mon plaisir, mais au lieu d’en avoir comme moi du repentir et de la honte, elle ne finit ses divertissements que pour les recommencer. Sur son ordre, je m’étendis par terre, les jambes ouvertes, elle s’étendit elle-même en face de moi, avance son corps entre mes cuisses, lève les jambes et se frotte son bas du ventre contre le mien ; toutes deux, en même temps, ressentîmes du plaisir.

Quand elle se releva :

— Sens-moi donc les doigts, dit-elle, comme ils sentent bon !

Elle les respira comme un bouquet et me les passa sous le nez en riant.

Cependant, les divertissements que nous avions pris après les copieux dîner de l’après-midi, nous avaient causé quelque émotion dans les entrailles. Et nous eûmes toutes les deux besoin de nous accroupir ; moi j’avais honte de cette opération, et je cherchai, pour y satisfaire, à m’éloigner de Valentine. Quelle fut ma surprise, alors que je pensais m’être déro-