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mon bras à la correctrice. Je m’amusais aussi de voir mes fesses rougir sous les tapes que je leur donnais ; puis je me divertissais fort des grimaces que je faisais faire à mon cul, le tendant, le voyant se desserrer, avancer sa bouche plissée, l’ouvrir et lâcher des pets au miroir. À un certain moment, j’éprouvais un plaisir très vif, et je me pâmais sur le plancher, m’enfonçant un doigt dans le trou de mon derrière, tandis que de l’autre main je me pressais mon bouton. Je me divertis ainsi plusieurs jours à ce jeu, jusqu’à ce que, ayant rencontré ma tante comme je sortais de ma chambre, j’eus une si grande crainte d’être surprise et mon cœur battit si fort que je me jurai de ne plus recommencer : ma tante pourtant ne s’est jamais doutée de rien. Quand je suis allée voir Valentine, je lui ai demandé de jouer à la maîtresse d’école, et nous l’avons fait dans la chambre des servantes : je ne sais pourquoi j’avais moins peur d’être surprise chez elle que chez ma tante.

Valentine est d’ailleurs fort sale : un soir nous étions dans la charmille, elle lâche un gros pet.