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mine de me relever. Cette menace est la plus horrible : Être battue par les mains sales d’une servante ! J’en rougis encore.

Cependant ma tante s’est placée au-dessus de moi, ses jambes enserrant mon corps, elle se courbe vers mon derrière, elle relève mes robes et mes jupes d’une main preste et s’apprête à me relever aussi ma chemise. Mais alors un spectacle peu agréable s’offre à ses yeux. J’étais sortie si brusquement des latrines que je n’avais pas pris soin de m’essuyer le derrière ; il y restait de la crotte et le coup de pied que m’avait donné ma tante avait enfoncé ma chemise entre mes fesses où elle restait poissée. À cette vue, ma tante devint plus furieuse encore.

— Vilaine sale, abominable dégoûtante, dit-elle, je vous apprendrai à vous présenter ainsi devant moi. Regardez-moi cette horreur !

Mais la crotte ne l’empêcha pas de décoller ma chemise, de la relever et de découvrir mon derrière. Quel coup elle me donna pour commencer, mais j’avais à peine eu le temps de le sentir que j’en reçus un second, puis un troisième, et une