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prendre garde je lâchai au nez de ma tante deux pets qui la mirent hors d’elle-même. Je n’eus conscience de son incongruité qu’à la figure de Rosalie qui ne put s’empêcher d’éclater de rire de leur retentissement malhonnête. La position où j’étais, les jambes écartées et la tête en bas, le vent qui me soufflait au derrière, la façon dont ma tante me pressait le ventre, tout cela ne m’eût pas permis de retenir mes vents, ma tante en fut pourtant indignée.

— Puante ordure, fit-elle, c’est trop fort de me manquer à ce point !

Et m’écartant les fesses, elle me cingla la chair à l’endroit coupable, sur les parois mêmes du trou indiscret. Je rugis, je me tordis. Il fallut toutefois supporter aussi le fouet dans cette partie sensible, après avoir eu les fesses et les cuisses toutes meurtries. Le sang coulait, le balai était brisé, ma tante était fatiguée de me fouetter, elle cessa enfin la correction, mais avant de me laisser aller, elle se fit apporter un bol rempli de vinaigre et m’épongea le derrière. La cuisson fut horrible. Ma croupe fit alors un si brusque