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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/131

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À BAIA

la secouaient inutilement pour l’apaiser ; mais elles ne faisaient que l’irriter davantage et provoquer de longs gémissements, qui éclataient dans son nez et allaient finir dans les arrière-profondeurs de son aimable personne.

Vatinius se pencha vers Statilia et lui dit :

« Cette vieille sotte vient, sans le savoir, d’incliner la Fortune vers toi. Tiens, regarde la belle. »

Cadicia, à la façon d’une tortue qui sort de sa carapace, allongeait une tête rouge, rechignée, toute luisante. Une grimace lui mettait un pli à la bouche, creusait autour des joues une gerbe de rides. Le fard, mêlé aux larmes et déplacé par les doigts, coulait en rigoles noires et roses, et barbouillait la bouche