L’Allemand Kepler (1574-1630), utilisant les observations de Tycho-Brahé, trouve les trois lois du mouvement des planètes autour du soleil.
Notre grand Descartes (1596-1650) étend l’algèbre pure et il crée la Géométrie analytique ou étude des courbes à l’aide de leurs équations.
Fermat, de Toulouse (1601-1665), résout aussi les problèmes des tangentes et des maximums, et il révèle les propriétés les plus secrètes des nombres.
Pascal (1623-1662) crée l’analyse combinatoire et le calcul des probabilités ; il perfectionne la géométrie des courbes.
Le Hollandais Huygens (1629-1695) fait progresser à la fois la géométrie, la mécanique et l’astronomie.
Le grand Newton (1642-1727) invente le Calcul infinitésimal ou des fluxions, et découvre la loi de l’attraction universelle. Il a autant de génie que le vieil Archimède.
Leibniz (1646-1716) imagine le nouveau Calcul presque en même temps que Newton, et avec une notation plus heureuse.
VI. Le dix-huitième siècle. — Les mathématiciens appliquent l’analyse infinitésimale aux questions les plus variées et les plus difficiles.
Le Suisse Euler (1707-1783) fait de nombreuses recherches sur les fonctions, les séries, les intégrales, etc.
D’Alembert (1717-1783) traite la précession des équinoxes par le calcul, et il ramène l’étude du mouvement à celle de l’équilibre.
Lagrange (1736-1813) manie avec une rare élégance