observations de la commission. On le déposera près le Corps législatif, ainsi que le procès-verbal des opérations qui auront servi à le déterminer. »
Une commission générale de trente-deux membres, tant français qu’étrangers, avait été chargée des calculs définitifs.
Le 4 messidor an VII (22 juin 1799), cette commission, par l’organe de ses rapporteurs, le Hollandais Swiden et le Suisse Trallès, annonça aux deux conseils législatifs de la République que le quart du méridien valait 5 130 740 toises, d’où se déduisait la longueur du mètre. Les deux délégués présentèrent aussi les étalons du mètre et du kilogramme, en platine ; la règle doit être prise à zéro et le poids cylindrique doit être pesé dans le vide. « Ces deux prototypes furent, le même jour, placés dans une boîte fermant à clef, et déposés aux Archives de la République dans la double armoire en fer, fermant à quatre clefs. »
Sous le Consulat, la loi du 2 novembre 1801 se borna à autoriser l’usage des nouvelles mesures de préférence aux anciennes ; et sous l’Empire, le décret rétrograde du 12 février 1812 organisa un système mixte et bâtard qui devait retarder de vingt-cinq ans l’avènement du vrai système métrique. Il y eut une toise métrique, une livre métrique, etc.
Enfin, la loi célèbre du 4 juillet 1837, reprenant les traditions de la Révolution, remit en vigueur le système métrique pur, et prohiba, non seulement l’emploi de toutes les anciennes mesures, mais même leurs dénominations.
Depuis le 1er janvier 1840, le nouveau système est