nez auguste était écrasé comme celui d’un kalmouk. Défendu de dire que les astres célestes accomplissent leur « révolution », et, dans toutes les représentations, interdit d’employer le mot « liberté », qui devait être remplacé par celui de « permission »[1]. Et cependant ce fou, qui avait une méthode dans sa folie, régna cinq ans et son peuple l’eût laissé indéfiniment sur son trône : il succomba sous l’effort d’une conjuration de cour, que n’ignorait point son fils, le futur Alexandre Ier.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b2/P179_-_N%C2%B0_554._Autocratie%2C_Royaut%C3%A9%2C_R%C3%A9publique._-_Liv4-Ch07.png/440px-P179_-_N%C2%B0_554._Autocratie%2C_Royaut%C3%A9%2C_R%C3%A9publique._-_Liv4-Ch07.png)
A. Pays gouvernés autocratiquement, quand bien même les agents du despotisme appartiendraient d’autre part à un groupement de libres citoyens : Abyssinie, Congo, Russie, etc ;
B. Monarchies constitutionnelles : Allemagne, Japon, Perse, etc.
C. Républiques : Argentine, France, (Liberia oubliée), etc. ; le Canada et la Nouvelle-Zélande sont aussi classés dans cette catégorie d’Etats ;
D. Pays où une race s’est constituée en monarchie ou en république et maintient asservie une autre population : Algérie, Australie, Transvaal, etc.
Et si le pouvoir personnel se montre par des côtés abjects, ne se voit-il pas encore sous son aspect féroce ! Les guerres auxquelles Napoléon a laissé son nom étaient bien les siennes et si ce que l’on appelle son « génie » n’était point intervenu, la folle équipée de l’expédition
- ↑ Masson, Secret memoirs of the Court of Saint-Petersbourg, London, H. S. Nichols.