présentât en différentes Planches les
monumens de leur tems, comme les
Amphithéatres, les Aqueducs, les Arcs
de triomphe, les Bains, les Obelisques,
les Tombeaux, les Inscriptions, les Médailles : c’étoit l’avis de Messieurs du
Cange et des Thuilleries ; et la chose seroit d’autant plus facile, qu’on trouve la
plupart de ces monumens fort bien gravés dans les Antiquités de D. Bernard de
Montfaucon. Mais comme ils font partie
de l’Histoire des Provinces où ils se trouvent, nous les renvoïons aux Actes de
l’Histoire particuliere. Nous mettrons à
la tête du premier volume une Carte
géographique des Gaules Cisalpine et
Transalpine, dressée sur les descriptions
des anciens, tant Historiens que Géographes. Nous ferons graver la partie de
la Carte de Peutinger, qui regarde la
Gaule, et nous la placerons à l’endroit
qui lui convient. Le Volume sera terminé par quatre Tables ; la premiere contiendra les noms des villes, des lieux et
des peuples ; nous mettrons dans la seconde les noms François des villes, avec
les noms Latins ; la troisiéme sera pour
les noms des personnes ; la quatriéme
pour les matières. On trouvera des notes
critiques dans les endroits qui en auront
besoin. Nous marquerons en marge, autant qu’il sera possible, les années ausquelles se seront passées les choses énoncées dans le texte. En comptant les années depuis la fondation de Rome, nous
ne suivons pas avec le P. Petau le calcul
de Vairon ; mais nous suivons, comme
Sigonius, celui de Verrius Flaccus, auteur des Fastes Capitolins. Ces deux sentimens diffèrent d’une année entière, en
sorte que ceux qui suivent celui de Varron, mettent la prise de Rome par les
Gaulois dans la 364 année depuis la fondation de cette ville ; au lieu que ceux
qui suivent le calcul de Flaccus, la mettent dans la 363. Nous traiterons dans
cette Préface plusieurs questions qui
concernent les Gaulois, et nous en ex-
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