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qu’elle faisoit déjà partie de l’Empire
Romain, et qu’il ne fait mention que
de la Gaule qu’il avoit subjuguée. La
Celtique est, selon lui, séparée de l’Aquitaine par la Garonne, et de la Belgique par la Marne et la Seine : elle
commence au Rhone, et elle est contenue entré la Garonne, l’Ocean et la
frontiere de la Belgique : elle va même
jusques au Rhein par le moien des Sequanois et des Helvetiens. La Belgique
commence à la frontiere de la Celtique, c’est-à-dire, à la Seine et à la Marne, et s’étend jusques à la partie inférieure du Rhein. L’Aquitaine est enfermée entre la Garonne, les Pyrénées et
cette partie de l’Ocean qui regarde l’Espagne. Tout le reste jusques aux Alpes
étoit pour la Gaule Narbonnoise.
Seconde division. IV Provinces, Belgique, Aquitanique, Celtique, Narbonnoise.Auguste a divisé les Gaules en quatre
parties, qui sont la Belgique, la Celtique ou Lyonnoise, l’Aquitanique et la
Narbonnoise : et pour rendre ces parties plus égales, il a retiré de la Celtique
quatorze Nations qu’il a attribuées à
l’Aquitaine, et il a ajouté à la Belgique
les Sequanois et les Helvetiens. Pline
et Ptolemée ont suivi cette division,
dont Strabon parle le premier : et il y
a lieu de s’étonner que Pomponius ne
la suive pas, puisqu’il est certain qu’il
est postérieur à Auguste.
Troisième division. VI Provinces. Les deux Germanies.Tacite, en parlant de ce qui s’est
passé sous l’Empereur Othon, fait mention des deux Germanies ; les uns pensent que ces deux Provinces ont été
démembrées de la Belgique peu après
Auguste ; les autres rapportent ce démembrement au regne de Néron.
Autres divisions.Il est difficile de marquer au juste le
tems des autres divisions : elles auront
été faites peu à peu sous différens Empereurs, en sorte que sous Honoré le
nombre des Provinces étoit cru jusques
à dix-sept. Vopiscus qui écrivoit avant
la fin du troisiéme siécle, dit que les
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