tyrans Procule et Bonose avoient attiré
à leur parti les Bretagnes, les Espagnes
et les Provinces de la Gaule Narbonnoise. Comme la révolte de ces tyrans
arriva l’an 280, il paroît que la ViennoiseLa Viennoise. étoit déjà cette année divisée de
la Narbonnoise, et qu’elle faisoit une
Province particuliere. Une Inscription
rapportée par Gruter, page 166, nous
apprend que la SequanoiseLa Sequanoise. étoit une
Province séparée de la Belgique sous
l’Empire de Diocletien. Lactance ou
l’Auteur du Livre de la mort des persécuteurs, dit que sous cet Empereur les
Provinces de l’Empire furent partagées.
Belgique II. Novempopulanie. Lyonnoise II. XI Provinces.Aussi lui attribue-t-on l’érection de la
Sequanoise, de la seconde Belgique,
de la Novempopulanie et de la Lyonnoise seconde. Il est fait mention de
cette dernière dans une Loi du Code
Théodosien de l’an 312. On comptoit
donc onze Provinces sous l’Empire de
Dioclétien. On croit que l’Empereur
Constantin en instituant les quatre Préfets du Prétoire de l’EmpireAlpes Maritimes. Alpes Gréques. XIII Provinces., a uni aux
Gaules les deux Provinces des Alpes
Maritimes et des Alpes Gréques : ce qui
feroit treize Provinces.
L’Aquitaine n’était pas encore divisée
en deux Provinces en 358 ; car S. Hilaire, en adressant cette année sa
Lettre des Synodes aux Evêques de toutes
les Provinces des Gaules, ne fait mention que d’une seule Aquitaine. Gruter,
page 465, nous donne une Inscription
de l’an 362, où Saturnin est appellé
Président de l’Aquitaine : ce qui prouve qu’en cette année 362 l’Aquitaine IIAquitaine II. n’étoit pas encore érigée en Province : elle l’aura sans doute été entre
cette année et l’année 370, puisque
Sextus Rufus, dans l’Abregé des gestes
du peuple Romain qu’il composa vers
l’an 370, parle le premier de l’Aquitai-
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