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T. XI, |«. 157

et 270

S ; • R/’t autem videux dominium

n smiiii/ii r imolentiam ftræderessocum sunrutn n rxxe dimiuiitum W t’erè adiiiKilatum, rupiin’Ojw tllud réaugere, à quodam mtlite "t’t" Harj/ino rumiine emit Bituncas, prrho "7to i.x millium soUdorum. n Kl re quidem I erà, si Parisiensem, Aure/iauerusem et Biturirdjnsem trartus excipias, reliquain franl-iam in Sun dominio posxidehani siniptli dynastœ ; r Oec .sarcesxorihus Philippi t cura, admoilum ^t/lusse ridrliir rem familiarcrn augere. iSam ni ipgr Kiidovinim VI arqiiisii^ rominemnrat idem Aimumi continunlor, cap. 51, tanh non sunl, ul pro im rcmcntis computari t. Xll.)> 12 :1. i/rbraïuf a Morctiim, inquit, et Caslella- • . rium, lîoissas, Kvramr/tîamhijTi ù/■MÔoiK’ " rn-cnimilc Wastinensi emit. Corboiliiin B ipinqur et l’iriiiitas, iMcrtis-Lethcriciis el I. (/.istrimi l’oi lp an csseriinl ci. tlipc enini ■I (qipidxi, /issidiits hellis jirruri/c’itihus, suis > ri-( InnliHS drslilula fucrnnl. • Cl. .iin drfiierc tnuicn cis ocra.<iwiii’S a mpl i/inindt doniinii. ^iirnil llirimannus Ii^arnisis l.üdin u um VI, 1 tim feisl nneni Knniti It’ini, llanilriif l’.nmilis, de eligendo ’tl’Intel’ engnitns epis sw’eessul’C anno 11*27 II fietarelur, ohlnliini sdii pro ■ ahqiio pliornm T.Xlll,|. .(’17 I landriif eiiinitaliim refliliisse. n inonniillis, “ iiepiil. Ipsum llrgem propinipiiorcm ■/ore Il du ehulur ; et i/tini pluies filios huheluil, . ul uui eorum Kluiulriam durel,.»suggere- • haut. Sed Ite.r’ ut cir prudenlissinius, 1 iiiisideruns nullum filioruiu suorum adhue .1 I si duudeiinem, ner sine mugistru gui et ■I juiphr uilhicrerel, lum indomilum possc regere geiitrm, el ei se non jiosse semper » I sse pncsrnlem i timrns ne alnpud exindc luuli lis eontingerel, iiltiori consilio refitgil eis lerric prirfirrre. • ee

religioni /lusse iti ulicnum

h.ri rihiiilrm uirudere : num ipi"iii pnrfn il I liiudI eu.dius , Guillelmus priiieeps orluituuus uiei erat pro.i iuiior hicres.

KruI el iiliu liouesla riilio uugendic rei,

Unu iiddii eudii (iseï) perdueUuun bona, lum l’pidiu’ii I iitilru/ieiidii iiiulruiioiuii. .Il ipsus I Itn’iiruiiiteiiiiiiilissis guicsllim feeisse Tc-’i riuinius. Ouus rerii aeeeprye eoujuges Ihuni iLs I. fihu.s ejus Philippus I. el l.udÔ-I mis I, Iules eriiiit, ul nirum nominc ri.v guidgiiiuii nhguulido uernlerc piissct mpw. Sutus l.udormis ll, per nuphas suas eum ihi’U’iru . nmplum .{quilaiinc ai’quisierut du. iihuii, gui u l.igrn flurw lisgiie ad ullimos Pip eiiu-iis niiiiili’s prulendebutur : verùm alio ipt uu Ul quiiriiil 1 desulermeum ui ronlrulieiiilis iljis uupliis din tum /ùisse, tinle ninstiit giiod spiiute sud tiiiiliini proeiiirium ubdiraril, ut iib lugruto se ijlius e.rimeret nirituberiho. H.tOuiimipiiiiii Igitur tenue fueni illis lemportbus Regum nostrorum /mtrimunium, iiiiluiuus, uli jam di.cimus, aliquid deirahi de rorum dignilute ; imniii conredimus mullum illis spleiidoris et opulentiie conluhsse débita PRÆFATIO.

vovajjt son domaine

iii//'jn> in r.r rr

l’il ni diit’ï ift-Ni

ticoup diminué et rcduii

presque u nen par la ntgJipencè de ses prédéjeesseiirs, se détermina à acheter d’un cttevalier m/tniné Harpin la ville de, ponrg>»>. pour la somme de soixante mille sous. Entà l’exception du Parisft, de l’Orléanois et dlpf^erri, le reste de la France appartenoil çn propre à des seigneurs particuliers ; et nous ne voyons pas que les successeurs de Philippe l^ient eu bien à coeur d’augmenter leur domaine. I.e^ acquisitions qu»Me niénie continuateur d’Aimoin, chap. ,, attribue à Louis VI, méritentà peine ce nom. Le sont quelques châteaux, Moretsur-Seine, le Chùtelel, Voisseau.r, Verre , Chambon, qu’il avoit achetés de Foulques, vicomte du Gâlinois chose qu’on pOurroit même lut coriT^ter). Enfin, selon lui, Corbeil, la Ferle-Baudouin, Monl-Lhcri, Ghdteaiifnrl, lui étoient échus, parce que leurs possesseurs, ruinés par des guerres continuelles, avoient été forces de les abandonner. 0.t( â> n’est pas que les occasions d’augmenter leur domaine leur aient manqué. Hériman de Tournai r.aconte qu’après le meurtre de Lharhs-le-l !on, (.ointe de l’iaiidre, pendant qu’on délibéroit, en I 1*27, pour lui donner un successeur, le comté de Flandre fut ollerl à I.ouis-lc-Lros, et qu’il le refusa. ■ Il y avoit, dit-il, dans l’assemblée, » quelques personnes qui préleiuloient que le Roi '> etoit le plus proche (larent du détuni, et que, » comme il avoit plusieurs enfans, il pourroit • donner ce comté a l’un d’eux. Mais le Roi, » eonsidéranl dans s ;t sagesse (pi’aucnn de ses » entans n’avoit encore doii/.e ans, qu’il ne poiirroit, ’ sans le secours d’un mentor, gouverner » une tration si indompt.ihle, et que liii-niéme • ne pourroit pas toujours être présent pour les " surveiller ; tout bien examiné, il reinsa même de •> donner un dé ses enfans, pour ne (las l’exposer 0 aux fâcheux accidens qui poiirroient .arriver. " On ne peut p is dire ijue ce fut par délicatesse de conscience qii’il relusa I hentage d’autrui ; car ( oiillaume, prince Normand, qu’il mit à la place, n’étoit (tas le |vliis proche (tarent. 7.tIls avoient encore d autres movens de s’enrichir légitimement, soit en a(i|)h<(iianl an fisc le hien lies cons[iirateurs, so|t

ru lies m.triages. ( ’.(’itendaiii 1 se soient aitpnqirie les liiens

en coiilractant «le

ne jiaroit [tas i|ii’ils

les vassaux lomhes

en eomimse. I.t quant aux mariages. Henri 1.", I’hili(t[te L" el Louis le-liros avoient e[i<)iisê des (trmeesses qui ne [tout oient donner aiu une (l’ers- (tective d’agrandisseinent |ioiir le roMiume. A la venté, L(tms Vil, [lar son mariage avec Kleonoré, étoit entre en [tossession du duché d’Aqinlaine, qui s’eleniloil de[iiiis la Loire jusqu’aux l’vrenées ; m.iis une (ireuve qu’il 11 avini jias coiitr.icte ce m inage eu vue de s’enrichir, c’est <[u’il se dé- (toiiilla sans regret d’un si nehe putrimoiric, [tour se délivrer d’une C(tm|tagne ((iii lui de[tlaisoit. 8.t(Quelque imtdiquc que fût alors le [latrimoine de mts Rois, on auntil tort d’en citncUire, comme mtus l’avons déjà dit, qu’il mam|uât ipielque chose a leur digmié ; au contraire, il faut convenir que les services qu’ils tiroient des fiefs des