Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/18

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bous ne donnons de» lettres du monarque. Angk» que tes sommaires afin de réunir «mu les yeux du lecteur tout ce que nom avons en ce genre. Au reste parmi les lettre» de Henri II nous publions, mit un manuscrit de Saint-Victor, «me espèce de manifeste ou tongan lettre de Henri ton 6b, dans laquelle ce jeune Prince rend compte au Pape Alexandre III des motif» qui l’ont déterminé à leyer l’étendard de la révolte contre son père.

VIII. Pendant tout le temps qu’Arnoul gourera» l’église de Lùoeux c’est-à-dire depuU l’an 1U1 jusqu’à 1182, Ma habileté dans le maniement des affaires rendit son nom si célèbre qu’il y eut peu d’évéoemen* soit dans l’Église, soit dans l’Etat auxquels ce prélat savant éloquent et rusé, comme le dépeint Robert du Mont n’ait pris une part très-active. Ses lettres, recommandables sous le rapport du style, seroient vraiment un trésor pour l’histoire si elles étoient en plus grand nombre. Ce ne fut que sur la fin de sa mi* qu’il s’avisa à la prière de ses amis de recueillir, vers l’an 1169, celles que nous avons. Comme il n’avoit pas gardé copie de celles que, jusqu’alors il avoit écrites it fut obligé pour en réunir un petit nombre,’ de les demander pour ainsi dire en mendiant, comme il s’exprime luimême à ceux qui en étoient dépositaires. On voit en effet par le manuscrit qui a servi à l’impression de ces lettres, qu’il n en avoit recouvré d’abord que 39 à la suite desquelles sont placés deux sermons, comme pour terminer la collection. Après les sermons viennent 17 lettres écrites et enregistrées vers 1170, et qui sont suivies de quelques poésies de notre prélat, fort courtes. Quinze lettres postérieures en date aux précédentes, mais qui ne vont las au-delà de 1 année 1173, succèdent aux poésies. Là se termine la collection entière des lettres d’Arnoul, telle qu’on la trouve encore, mêlée de sertuons et de poésies au tome XXII de la grande Bibliothèque des* Pères. Mais, indépendamment de ces 71 lettres, dV chéri en a publié encore douze plus récentes dans son Spicilége parmi toutes ces lettres, et d’autres trouvées ailleurs, nous n’en avons choisi que 31.

IX. Quoique la plupart des lettres concernant la légation du cardinal de S. Chrysogone, depuis l’an 117,4 jusqu’en 1181, aient été imprimées dans notre tome XV parmi celles du Pape Alexandre III nous avons jugé convenable d’en faire un article à part, afin qu on voie d’un coupd’oeil, par le sommaire de ces lettres que nous rapportons, quel genre d affaires ce prélat eut à traiter pendant sa légation. Dans l’avertissement placé a la tète de ces lettres, nous avons recueilli les témoignages que des contemporains ont portés de son intégrité et de son désintéressement dans l’exercice de ses fonctions ; mais nous n’avons pas fait assez connoitre sa personne le lieu de sa naissance, et les postes qu’il occupa en France avant de parvenir au cardinalat. Voici, en abrégé, le résultat des rechercbes que nous avons faites m Mae oehimm mdveta jam fmistmipel fefcr epùÊhtaaS. Thmnte, vet in coUoctiom epittoItarum Régi» hdooiei, e*dem par $alknnm argumenta nrm* eoOigenda centutmut, ut Bemiei qw’ite/fli omnet tub tmo legentium tùteremlu «tarin. Catorum, inter litartu ejua mm* primàm m hteem iamut, tm manu- ,1 teripto codiee Suneti-Vidorit Benrici ipriut fiii *pologetic*m libeitum seu epittoUm qui éuatmém III Papa imberbis Prtncept tignijktU qmbusrMionibus indue tus rebelliu» m patrem concitart aggrtttut sit. VIIL Ilto temporù tpatio que Arnulfut n Leœovientem getsit epitcopaium, ab anno set- J ticet 1 141 utqm ad annum 1 182, tanta Êk lioet tUt e~aqwe ad anrttan 1182, toni4 nominit ejut et peritim in rebus foremibutmievrttet, vite ut aliqua, sive in ecclesia, rive in r» pùbliea, emenerimt negotia, -quibv» vir caltithu éloquent et Hteratus prmtl ingenium ejut depingit Jtoternu de Monte, induttriam tuam non adhibuerit. I laque lilera ejut, quat cemmendat sermonis elegantia, magnum uticue conferrent hxttoriœ publica incrementum, si pluret ad not usque pervenittent. Quat habemut, eu Arnulfut in

tenium vergent et rogatut ab amins non ante annum i 1 69 coiligendat suteepit. Verùm cùm eantm quas pridem teripterat exempta non haberet, paucas ex eit velut emendicatas, ut ipse loquitur, recuperare potuit. Et quidem ex irupectione codicit quo usi surit editoret, liquel non plUres ab en tune quttm 39 recuperatat fuisse, quippe collectionem illam ciaudunt termonet duo. Quat ver à tubjunctm sertnonibut sunt epittolœ Arnulfi 17, ete scripta videntur et in col(crlionem inductw anno H 70, moœque subjiciuntur brevia aliquot Arnulfi carmina. Appotrtœ deinde sunt epislolœ 1 5, datee poil tuperiores *ed ante annum 1 74. Sic terminatur intégra colleclio eptstolarum Arnulfi, eodem ordine inductarum in tomum XXII tnaximœ DiblioUiccce sanctorum Patrum. Prœler cas vrrô 71 epitlolat Acheriut novissimas alias Arnulfi duodecim è manuscriptis codiribtis inlulit in Spicilegium suum ex quibus ommbtu cl aliis aliunde quaesilis nos 31 latttum repnpsenlamus. IX. Etiamsi literas pn>(> omtirs quas habemus de legalione Pelri preshylrri cardinalis S. Chrysogoni, ab anno 1 1 7-’» us<jw ad annum 1181, induxerimus in tomum nostrum inter rpislolas Alrxiindri III Papœ eantm tamen argumenta denuo repreesentamus ut qva in (ialliis ille traclanda suscepit negotia sub uno quasi olilutu ponamus. Adductis quidem in admonitione literis ejus prafixa veterum Irstimoniis, rvicimut eum, dum legalione fungrrrtur œquitatis fuisse amaiorem el sordidi lurrt contemptorem at nobis tune salis exploratum

non eral cujus ille fuisset ft quibus in ministeriis versatus in Galliit, antequam renunciaretur cardinalit. En accipe summam

ditquisitionis ea de re prœposleriï ri nobis