Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/51

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xlvj DE REPUDIATA A REGE PHIL1PP0 BERTA, Ibid. p. 499. urgi Ibid. j,. (U9. pub » l > Sancti-Johamnit dum fonte* à eêno» niât Sancti Martini haùdieermtur 1 » abstulit Ph&fpu hu Frtmàœ FuJ» am Reckm Coimti Andegavia uxx>> rem tuam tororem Amaurici de » Monte forti de qua garnit PhUtppum > et Florvm ; ted priai de won tua » genuerat Ludoviam Grotttm pro » quo Fronda tuppotita fuit mter» dieto. » Aon eo quidem mno Fronda tuppotita fuit mterdkto, ted onno 1094, prout dicetur mfrà. Rem pauld teâùt narrant anonymut qui Atfdegaventium Contulum getta detcriptit, nec diem nec attnum appotuit. « Rex libidinotut Philifpus tnquit, » Turonit venit et cum uxore Fulamit » locutut eam fieri Reginam comtituit. » Pessima illa Consule dimiaso nocte s tequenti Regem sequitur qui Main» draio. prope pontem Bevrvnit milite* s dimiserat qui eam Aurelianit duxe> runl sicque Rex luxuriosu* domum > tuam sceleratix nuptiit sub anathe» mate factis, repletriL, et duot ex ea filiût » Philippum et Florum’generavit. « Ubi etwm proUpticè jnemoratum inflictum Philippo nnathema. Si aedimut Orderico Vitali non Philipfius Bertradam sed Bertrada Philiflmtn ad illicitam provocavit copulam. « Circa hœc tenipora inquit ille t ad annum 1092, in regno Galliœ fœda » turbatio exorta est. Bertrada enim n Andegawrum Comitissa me tuent ne t tir suus quod jam duabiis aliis fecerat sibi faceret et relieta cmtemptui » cutielit ceu vile scortum fieret couAcia » nobilitati* et pulchritudinù suce y fulis» simum legatum Philippo Regi Fran» corum destinant eique quod in corde » tractabat evidenter notificavit. Ma» lebat enim ultrô virum relinquire » aliumque appetere quàm à viro re> linqui omniumque patere detpectui. » Denique mollit Princept comperld u lascivœ mulierit voluntate (lagitio » consmtit. f ipsamque relicto marito s Gai lias expetentem cum gaudio tut» cepit. Porrù generotain et religiotam » conjugem tuam nobiliy Florentu » Ducit Fretionmn filiam quœ Ludon rii-um et Cqnttantiam enixa fuerat » ci dimitit et Bertradam quœ ferè » quatuor annit cum Fulcone Andegas i<ensi demorata fuerat ttbi copuïa» fit. » Verùm uti mox videbimu* non abtque gravi bonorum omnium » Saint-Martin, faisoient la bénédiction des » font» baptismaux que Philippe Roi de » France enleva à Foulques-le-Rechin son » épouse sœur d’Awauri de Montfort qui » lui donna deux fils Philippe et Flore » mais le Roi avoit eu auparavant de sa » première épouse Louis-te-Gros c’est » pourquoi la France fut tnise sous l’in» terdit. > Remarquons, en passant, que ce ne fut que deux ans plus tard, l’an 1094, que la France fut mise sous l’interdit, comme nous le dirons ci-après. L’auteur des gestes des Comtes d’Anjou raconte la chose un peu différemment et ne fixe aucune date. c Philippe selon lui, » fort enclin à la galanterie, se rendit à » Tours. Ayant eu une entrevue avec la > femme de Foulques, il résolut de l’épouser ; » et la nuit suivante, cette méchante femme » abandonnant son mari se rendit auprès > du Roi qui avoit laissé à Maindrai, près > le pont de la rivière de Beuvron une es» corte pour la conduire à Orléans. C’est » ainsi que ce Roi voluptueux ternit l’éclat » de sa maison, en contractint une alliance » criminelle faite sous l’anathème. Ces derniers mots sont encore une anticipation sur les événemens qui suivirent. S’il faut s’en rapporter à Orderic Vital, ce ne fut pas Philippe qui fit les premières avances, ce fut Bertrade. 4 Vers ce temps-là, » dit-il sous l’année 1092 arriva en France > un événement scandaleux (lui mit le troulile » dans le royaume. la Comtesse d’Anjou » Bertrade craignant de se voir traitée par ison mari comme l’avoient été avant elle » deux autres femmes qu’il avoit eues et » d’être rejetée par tu. comme une vile cour» tisane ; persuadée, d’ailleurs qu’elle avoit » assez de beauté pour plaire au Roi et » assez de noblesse pour prétendre ’au titre » de Reine, elle lui envoya un message, et > lui découvrit la passion qu’elle avoit dans > le cœur aimant mieux disoit-elle, aban» donner son mari pour en épouser un » autre, que d’être abandonnée par lui et » couverte d’ignominie. Le Roi ne fut pas 1 insensible à cette déclaration d’une femme » voluptueuse il consentit au crime et » reçut Bertrade avec empressement dès »qu’elle arriva en France. Quant à sa » propre femme, fille de Florent Duc des Il Frisons, Princesse noble et vertueuse, qui i l’avoit fait père de Louis et de Constance » il la renvoya et il épousa Bertrade qui »avoit demeuré près de quatre ans avec le » Comte d’Anjou. Mais nous allons voir que ce ne fut pas sans causer un grand