Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome17.djvu/21

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DISQUIS1T1O DE ORIGINE PABERIARUJi FRANCE. u A** n.*» ni niAtîncatl royaume, r s,bi competere dicebat ut me ad tare » i ,judirium exhiberet six* cou peu- »< » TU I’ 4HIUSI SVORUM. » » Quo m contenu videre est non «o/rim Pariu, ««»•«• sed et mUatam eis c pot.-siat.-m jus dicendi in yrimorrs m/m af Lw» seu uyareha». Q«id ciulem t» vertcnlur cmivr inter l^em et Co- et milan ,«».’̃ »«« «4«"- O*™ ttr ™ buvant ur ,le Trecnm ac Meldnu r. nmitat.b, rntwn, <,mbu* liez’ prms ni ,um /w/i«iin propinqujorem hœredem t), /lf,v,sM,.»<’iH minerai mt obilum le coqnan q»s Stephani Yirommdnûx : «  awM ,’tmm non obscure signifient Eudo q i, ,«/̃/««.».* in <7"s’ »«• al"1"e a ,Hji,n,i ’sibi ’•< "’digno 0 adnnptum » bi-m-li.vim. ̃̃ .«»« « respiantur in- » ad amditwnem yeneris .s daret » » /), arana </»<«/ bœreditabilis *hn qualilalcm betiefieii quod imln dchsti constat ftixl non est de tuo /i.v,(), ’s,-d <lc hi* y"*1 ’»’ Ve1" lmm .jnitnnn e.r majoribus- mas haredi- > » tan» jure contingunt. >> llnunque sit donec de cnnalian,Hs ,lis.»dcntibu.i xpe* nffnhit, enm sibi t nmim soins tamqMam^pacis sfque.ster • assnmpsit Dur y<>nnaniria> al. po*t- < statutum fuit rem judiriali *entrniiii dtfiiieudam Eudoni denunciat ltu-fninU sibi Ii non comjH’tere ut orim ad taie jinlicium exhiln-ret sine coneu(u Parium suoruin. Carnotenm autan r.onws Parium ejrprriri judinum supra modum fonnidant sntius du.nt 1111 /(’ clementiam se eonverterc, petitionea suas sic concluden» ad cale, m qnstnla- « Inde suppliciler » , :roro clementiam illam qua> tibi na» turtihler adest si malujno cmsilio ,wn tnllatur ut jam tandem à persen aiti»»e mea désistas, nuque tibi, sii<e » ,̃ domesticox tuos seu per. tnaim* i> prinnpum, reemriliari permitlat. » <>t,indum tviï» Parium nomen in ita qmr usque ad teindra l’hilippi Augusti supsisuut ( inonumentis vis aliquando umirpaiiim wsi mm de dirimenda inter flanmcs <jrnn amtrovcrsta quœitio ageretur. Inde eolhyere dalur Parium »rff«i<»i nmi fui* litulum dignitatis pnusquam duodeçim Paribui fuent attribution. A pfima tuimque gtntis recevoir, de ma part, ni justification ni » accommodement, sinon que vous me troni viez indigne de tenir de vous aucun bénéfice et il ajoutoit que, puisqu’il seroit question d’un jugement à rendre, il ne » uoufOll plus rien faire pour moi sans l’assistance de ses Pairs 1 mu cmventu » Parium tuorum. » On voit ici le nom et les caractères de la Pairie, en ce qui concerne la décision des affaires des grands vassaux de la couronne. On ne sait pas trop quel étoit l’objet de la contestation. Il s’agiss<>itrdit-on, des comtes de Troyes et de Meaux dont le Comte Kudesavoit reçu du Roi l’investiture après la mort d’Etienne de Verinaiidois, soit cousin. C’est ce qui paroît assez probable, d’après les représentations que fait au Roi, dans la suite de la lettre, le Comte Eudes, sur ci ; quil l’avoit déclaré indigne de tenir de Im aucun iR-nélice. « Si l’on a égard dit-il r à la qualité de ma personne, je suis, Bien » merci, d’une condition assez relevée pour l’ » prétendre à cet héritage : si l’on regarde a » la qualité du bénéfice dont vous m’avez. investi, il est certain qu’il n’est pas de « votre fisc je le tien* par droit d he» ritage de mes ancêtres, sous votre bon n plaisir. » Quoi qu’il en soit, tant qu’il ne fut question que de ménager un accommodement, une conciliation entre le Roi et le Comte de Chartres, le Duc de Normandie voulut bien être seul médiateur entre tes parties mais, dès qu’il fut décidé qu’il laudro.t en t venir à un jugement il déclare qu il ne peut plus agir sans l’assistance des autres Pairs. Ia’ Comte Kudes, ne craignant rien tant que de subir un jugement, eut recours il la clémence du Roi, et c’est ainsi qu’il )) termine sa lettre « Je supplie donc cette i > clémence qui vous est si naturelle, lorsque r la malveillance n’en arrête pas le cours, » de cesser de mètre contraire, et de per0 mettre qu’il soit procédé à une concilia tion par les soins des officiers du palais y » ou des grands de l’Etat. » n ¡ jt 11 est remarquable que, dans tous les ti moniimens qui nous restent jusqu’au règne l0 de Philippe-Auguste, il n’est question des s r. Pairs que lorsqu’il s’agissoit de décider à t. la cour du Roi quelque grand procès entre OT les Baron». Cela prouve que la Pairie n’étoit pas encore alors un titre de dignité il n’est ’it devenu tel qu’à l’époque de l’établissement it des douze Pairs. C’éloit une loi générale du t

t

Jt