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Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome17.djvu/23

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xviij DISQUISITIO DE ORIGINE PARERIARUM FRANCE, L ad Risord. ad . loquet, t. X, «10. quel, 1. X •oq«et,t. XI, Augustwtn certem ai «ni obtmuuse morem ut, qvotiet Régis (Mut m Regem vivente pâtre cormandiu e**et primatum pottularetur attentut. h hune certè modum te gettit Rex htdomcus VU, quamquam Capetiorum tueeeesio tune firmiêtimis ttabiiil» videretor batibux. Narrât enim Rigordut quàd Ludovicu» in regni consortium attumpturut ftlium tuum Philippum, Parisio* convocavit archiepiteopot epiteopot abbales, et totius regni Baronet, in palatium Mauriài Parisiensis episcopi. Sedentibus autem omnibut Rex singulis privatim communicant amtilium quod mente gerebat in Regem coronandi fi Hum tuum Philippum cum consiiio et voluntate eorum.. t Audientes » autem prtrlati et principes volunta» lem Régit, omnet unanimiter clama» venait dicentes Fiat fiat. Et tic » solutum est concilium. » Sani egreest Pareriarum indicium turc de fteQe sufficiendo in commune consulta–tjç.1, eliamti nec nomen quidem Parium fin efferatur. lltnc si ad llugonem Capetum revertatur oratio plané inveniemut quôd utique velut regni Parts se habuerunt maimatet qui eum in regni tolium conscendere fecenmt. Sic enim legitur in fragmento hittorico anonymi cujutdam Floriacentit monachi « Francorum pri> mates communi consensu Hugonem » qui tunc ducatum Francité strenuè » (jubernabat Magni Hugonis filium » Nmnomo sublimant regio tolio et n unctus est Hugo Remis v hil. juin. > Eadnn penè habent Glaber et alii. Quœ cum ita tint, quid ampliut qiueso attmtare potuitunt proceret illi ai Parium nomme fuissent intigniti Procetsu verà temporit cum Rex Philippus primut anno 1059, in Regem vivente pâtre fuit coronatut non jam proceres primates principes l>arones ditcriminanter nominantur magnatet qui tolemni ejut inauguratiotii adttiterunt ted unutquitque in ordine tuo cum honorit ac dignitatit titulo interibitur in ipto ra gettœ inttrumento Duce» tciÙcet Comité» Marchiones milites et plèbe». Memoratit siquidem archupiteopit episcopis, abbatibus et clericit, primo loco interfuiue dtcuntur Wido Dur Aquitanitr, Hugo filhu et legatut Ducit Rurgundiœ, legati etiam Balduhd Hugues Capet jusqu’à Philippe-Auguste ; lorsque les Rois voulurent associer au trône leurs fils par des couronnemens anticipés ils prirent l’avis et demandèrent le consentement des grands. Cest ce que fit Louisle-Jeune dana un temps où la couronne, sur la tête des Capétiens, paroiasoit plus consolidée que jamais. Rigord raconte que ce Roi vôulant associer au trône son fils Philippe fit venir à Paria tous les archevêques, évéques et abbés, et aussi tous les Barons du royaume. On s’assembla au palais épiscopal. Le Roi ayant appelé en particulier chacun des assistans il leur déclara que, son intention étant de faire sacrer son fils il vouloit avoir leur avis et leur consentement, cum eonsilio et voluntate eorum. Instruits ainsi de la volonté du Roi Princes et Prélats tous s’écrièrent qu’ils approuvoient sa résolution, et tout finit là. C’étoit sans contredit une des belles prérogatives de la Pairie d’être appelé ainsi à voter un changement de règne quoique le nom de Pair n’y soit point employé. Mais revenons au sacre de Hugues Capet nous y verrons également les grands du royaume, sous le nom de Primates exercer les droits réservés dans la suite, aux Pairs de France,. Un historien qui écrivoit sous ce règne dans le monastère de Fleury ou Saint-Benoît-sur-Loire, s’exprime ainsi Les premières dignités de France élevèrent, dit-il, à la royauté, » d’un commun consentement, le fils de » Hugues- le-Grand, Hugues Capet, qui » tenoit alors dans ses mains vigoureuses » l’important duché de France. » Glaber et d’autres écrivains disent à peu près la même chose. Je le demande, qu’auroient pu faire davantage des Pairs qualifiés tels ? P A mesure qu’on avance, lorsqu’on arrive au sacre de Philippe Ier, l’an 1059, du vivant,du Roi son père, ce ne sont plus les proceret, primate», principes, baronet, dont parlent indistinctement et en termes collectifs nos historiens, qui assistèrent à ce couronnement ;; on y distingue les Ducs, les Comtes, les Marquis, et les simples possesseurs de liefs, milita, qui furent présens avec le peuple. Après le dénombrement des archevêques, des évêques, des abbés et des clercs, on nomme le Duc d’Aquitaine et le fils du Duc de Bourgogne, représentant son père. Après eux viennent les représentans du