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Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome17.djvu/41

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xxxvj DISQUISITIO DE ORIGINE J’ARERIARIUM FRANCIS, Ibid. p. 610 ibid. p. a. » Duc de Normandie, qui est mon vassal, est » en même temps Roi d’ A ngleterre. Mais parce qu’un vassal aura acquis ; hors de mes états, une plus haute dignité, tout en conservant son fief, s’ensuit-il que le seigneur dominant »perdra ses droits ? Cela est absurde. » Raoul de Diceto n’est pas mieux fondé lorsqu’il veut faire un mérite au jeune Roi d’Angleterre d’avoir consenti à assister au sacre du Roi Philippe et à soutenir la couronne sur la tête du nouveau Roi non qu’il y fut obligé par aucun devoir féodal mais uniquement par amitié et par courtoisie. « js » Roi Henri, dit-il, ayant bien voulu assister » à cette auguste cérémonie, ajouta par » sa présence un grana lustre à cette nom» breuse et brillante assemblée, dont il fut et » sera parlé long-temps avec enthousiasme » dans toute la France. Ce qu’il y eut de plus » remarquable, c’est que le Roi d’Angleterre, » ayant déposé son manteau pour être plus » libre dans ses fonctions, soutenoit par ses » mains la couronne sur la tête du Roi, qui, » à, cause de son jeune âge, auroit pu en être » incommodé annonçant par-là que si » jamais la France avoit besoin de secours » étrangers on pourroit recourir avec con» h’ance à un Prince qui lui avoit accordé une » telle faveur. » Roger de Hoveden étoit de meilleure foi t lorsqu’il écrivoit que c’étoit une prérogative des Ducs de Normandie un droit dont ils étoient en possession de porter la couronne au sacre de nos Rois <ie jure ducatûs Normannue. L’historien Rigord appelle ce droit une servitude un aveu public de la dépendance où étaient les hauts Barons de la Couronne de France de laquelle ils tenoient leur baronie. C’étoit, dit-il, pour remplir un devoir auquel le soumettoit sa dépendance des Rois de France que le Roi d’Angleterre soutenoit de ses mains la couronne sur la tête du jeune Prince. Mais cette servitude étoit plutôt une distinction dont les hauts Barons étoient fort jaloux. Nous avons vu plus haut que le Comte de Flandre allant au t sacre de Philippe Auguste s’étoit fait accompagner d une force armée pour maintenir son droit à porter l’épée royale qu’il porta en effet, malgré les réclamations des enfans du Roi d’Angleterre. II résulte de ce que nous venons de dire, que le sacre de Philippe-Auguste fut des plus solennels. On y vit les ducs de Normandie et d’Aquitaine représentés par les enfans du Roi d’Angleterre. Il n’est pas parlé du Duc de Bourgogne, quoiqu on ne puisse ri rien conclure de ce silence. Parmi les » domine episcope ? Bene scitur quod » Dux Normanniae, qui tenens meus i » est Angliam sibi acquisivit violen- > » ter ; et si subdito aliquid accrescit i » in honorem perdetne per hoc do- i » minus eapitalis ? Absit » llaud firmiofi nititur fundamento Radulfus Dicetensis, dum aturit An- I gliœ Regem non ex clientelari officia < Pltilippi Régis interfuisse sacris r sed s solius affinitatis ac benevotentiœ inci- i latum intuitu, « Pradictis ergô soient- ] » mis inquii Rex Henriais intereste i » décernent illam nobilium adunation nem suœ prœsentiœ prœrogativâ plu» nmum illustrant et in ore populorum » fier ( ;allias futuris temporibus reddidit [>ra>dirabilem. In qua nimirùm » illud inventum est memoriœ commm*» dubihus quùd diadema capiti novi » Reijiii imposition, ne liex infra mino» rem adhuc rmisti tutus tetatetn gravait ri’tur sub onere manibus propriis sus» tenlaveril lex Anglorum rejeetâ » ililamyde pnralior ad obsequium illud >. innufits quùd si tempore ptvcedenle » h’ rancis nécessitas incubuerit securi » debeant ejus implorare subsidium à » (/ho taie receperinl sub ipsa sut Regis n cimsccrntione suffragium. » Quanlô sineeriùs et sine fuco scripsit lliivcdcnus prarngatiiwn- id jus es/te liucïbus Sormanniv ut in solemnibus lityum Fraticiœ maugurationibus coron/nn in nutnibus prœferrent de jure im/iiif ducatùs INormaunise Porrô jus illud quo sciliivt Barones Franciœ profitebantur toparchias se accepisse suas ri rcytri Corona Rifiordus mancipitim lin-ut. Ail mim Philippum -liegem coiviiatinii fuisse Remis atlstante Hennen Rege Angliœ et una ex parte ammnm super caput Régis Franciœ ex débita subjectione humiliter portante. Al famulalum illum tamquam diijnitatis appendicem summopere amtulabantur optimales omnes quapropter vidimus supra Flandriœ (Umitem cum arrnala militum manu Renias adventasse ut in gestamine gladii regalis jus suum defenderet adversùs Angltœ Régis filtos, et pervicit. Ex dictis sequitur valdè augustam fuisse Philippi Augusti sacram unetionem. F.tcnim ministraverunt ibi Angltœ Régis filii Xormanniœ et Aquitaniœ Ducum personam gerenles. De Burgundia Duce silent historici ted nihil ex eorum àlenlio confia potett. Solus autem