Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome18.djvu/30

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Sans doute il faut s’en rapporter à Richer, k qu parle des affaires de son monastère auxque il a en part, et de ce qui se passoit en Lorn et en Alsace de son temps omis il raéle à ’t cela, sans discernement, ce qu’il avoit apprù des bruits incertaissel quelquefois absurdes ; o en avons la preuve dans le peM qu’il rapporte règne de Philippe-Auguste. Il avoit des relali. avec des religieux de Saint-Denis en France, meurant au prieuré de Lebrach près de Senon lesquels, par manière de conversation, lui ra« toient certaines anecdotes sur le caractère de Prince, anecdotes qui a voient quelque fondeme qu’il amplifioit ensuite à sa manière, en les re tant de circonstances imaginaires, qui, étant op|x>sition avec le teite des auteurs contenu rains, ne méritent menue croyance. Cela par sur-tout dans la relation qu’if fait de la batâi de Bovines, dans laquelle il confond étrangenx et les choses et les personnes. "Quanta la chi oologie on ne peut tirer de son lcFtt autu certitude, parce qu’il n’y a aucun ordre da rarrangement des faits, et que le plus souv« il n’assigne aucune date. Cependant on trou des morceaux mieux écrits, qu’il s’est appropri. Telle est la relation de la fin déplorable de M tlneu de Lorraine, indigne évê.jue de Toul, quelques autres morceaux qu’on doit lui sav< gré de nous avoir conservés.

Hiclier vécut au-delà de 1260, comme il p roit par le dernier chapitre du livre V, on il t question du Pape l rlwin IV. Il devoit cire lu. âgé lorsqu’il mourut ; car il raconte au livre II chap. T.i qu’il fut envoyé par lienri son abl en Allemagne pour défendre les intérêts de m monastère auprès de Thibaud, Du j de Lorrain détenu prisonnier à la suite de l’Empereur Fr, dénc 11. Or ce fut l’an 1217 que le Duc, i. capable de résister à l’Empereur, se livra enli ses mains, et mourut en 1220. C’est dans c. intervalle de temps que Riclier alla le trouver il faut supposer qu’il étoil déjà d’un âge ass« mur pour être chargé d’une pareille mission XXXV. D. Luc d’Aeheri tome II du Spiciléa «n-fol., |wge 56» a pU|,(ié une clironique d abbaye de Mouzon sur la Meuse, dépendante <l «ylise .le Reims mais cette chronique finit I année Wp. Nous en avons trouvé, dans le ma nuscrit 5371, fol. 249et»uiv., une continuatio qui descend jusqu’à l’année 1541. Klle est plu concise, parce qu’elle est écrite à la marge d’un Uihle des indiclions et du cycle iwscal mais ell est aulograplie, ayant été composée à l’époqu ’le chaque événement, dont la place êtoil"n|i q««T dans la table générale p,£parée pour ce emr~ comme tin le voit par la divérsité de

t’Crltul’eS,

XXXVI. la chronique de Reims que nou. pubhons est la continuation de celle ,i a étc ..nprimeeprle P. I^l.be dans sa Nouvelle Bib.olhequedeshvres manuscrits, commen.^nl à l.«n !)8< et-~rii%,4ant à < t90. (.1 nÙtl’f’, écrite de lUerenlesnMlns Vajus<,u’à 1297. Nous l’avons tirée d une feuille de parcheorth délachée de

ree d une feuille de parcheartb détac Tome XI III.

PRiEFATlOT ar

rs- Sane cùm de rébus monasterii sut quasipte les vidit et pertracïarit, cùm etiam de rebut in ne Lotkaringia et AUatia sue lempore gestik rut narrationfm tnsliluit utique /Met ei est »r adkibenda ted mulla inlerteril quœ ex us incertit vulgi rumoribus didicerat, et qua du plerumque/(demtvperant ;cujus gêner issunt ns pauca quœ de Rege Pkilippo-Augwto narerat. Cùm enim consuetudine monachorum », Sancti-Dionysii in Franc™ in cella teu a prioralude Lebracfa prope Senonias commooe rantium, uteretur, mira quœdam ab eit inter il, confabuiandum de eo audivit, quœ tiret é- quoad tubtlanliam vera sinl, ea ifle more en suo amptificauit et excogitatis vestiil rir»cumttantits, quœ quanta à concis scriptori>it but diserrpanl, lantà minon.i, immô nullius le tuntautioritalit,prœtertim cùm deBocinensr lit prœlio loquitur, ubi rPS Pt perimiat mirum )- in modum emfundil. Quoad chronologiam le, verô vix cerli aliquid ab eo eliei potest m nom, prœterquam quod rerum gestarum teIt riem, ordine nullo tervalo, perturbai, plee rumque lempora H annos earum signare non s. curât. Attamen fragmenta quœdam ab alits i- elegantiùt tcripta in chronicum sihim inft duxil, qualis est relatio infautli funens ir Mallhcet è Golharingicr ~M<&«j, <cr<tn< memoria Tullensit episcopi et alia ab eo de inleritu vindicata

i- Rtcheriusaulem ullra annum 1 260 vilam il sitam produxit ex capilt ullimo libri Y, ubi n de l’apa Lrbano IV agilur. llaqur longtrru* obut, prout colliyimus ex libri III raé pite23, ubiseab Ilenrico abbale in Airi manniam pro tuemlis monattrrti juribus missum dirit ad Theobaldum lj>lhann,,iœ Ducem, à Frederico Romanorum Regr r’ompedilum.Porro Theobaldut anno 1217 ,n

? manus se Fredrriri tradideral [ obiitque

t anno 1 :220 quo lemporis inlervallo Richel nus ed legalione funclus, malurioris utuluP i œvt tune fuisse censendus ni.

V.VVT. Lucas Acherius tomo II <

Spicil. in-fol., ftag. 50 1 vulgavit chroni- *°"

eum Mosomensis ad Mosam monastrru leri diœcesis el juris ecr’lesicP /t~t<.M<t, ccrùm ibi chronicum illuil desinil anno iX. Invenimus in mammripto codict [ï,l regiœ Bibliothercr, fol. 2VJ rt .w/ Pjusdcm chronici continualiagem (/uœ extenditur ad annum tô’»1 Concisior illa quidem, </uij,/ir ad margiùein indictionum etrycli paschalis descripla f’~tOH<- annorum i» labula yP»c_rali adeum usum prœparata,sed insinyults rms parlibus aulographa quod ex rft/ferhuia el i arietate svnptura’um intuent maçjnfestum est.

< -Y.Ï.VV/. Chroni ci Remrnsts quod nb • anno 987 ad annum 1 90 dreurrens primut »« lucem emisit Philippus Ubbeus. iom. I "° ~or<pBt6/to<A<-( (F/ttroyum Mftnmrrt~orMM, pag. 358, appendicem nunc damus usque ad annum I2i)7 à variit teriptoribus con.cinnalam, erutamque è veteri membraïut,

>eteri membraïui, d

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HOillt’lltls IIICMIAS- 1 tert.4-. 696.

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