Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome18.djvu/31

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dorso crperculi cujutdarn antiquwns-ms. codxcts attula, ifuam, ne pereat, custodibus rrgiœ HibliotAecœ servandam tradidimus. n XXXVII. Idem Ijtbbevs typi» eliamñ vulgavit, in eodem tant. I Bibliothecœ ma• nuscnptorumlibrortim, pag.’2fj7 ,chronicum monaslerii Sancti- Pétri Catalaunensts ad cyclos paschales. Aa» chronicum idem contai i mus rum manuscriptocodicerec/iolSOOd, ex i/uo additamenta qutrdam deprompsimus </uce ansulis inclusa reprœsentamus. A .VA 17/ Chronicum Nicolai Ambianinxis drsrnpttmiu ea~ manuscripto coiticeñ’(. )’» srrrtiistimie Christime Reginœ Suecùr, nniio 1 7ï)*J Valicana biblt’otheca in regiam l’aritiemem invrcto. Incipit chronicon islud <ib oritjine mundi, drsinitqur anv.o l’iOi. [trolaui autcm ts esse ridelur cujus gratin Alrxantier III l’apa Hrmensi archirptscopo Ilitiriro scripsitanno I lt>7, gravem facient ijiwnvioniam de Ambiancmibus episcopis ijitnA prmmssam Iwrlatu suo prtpbcitdam .irolao uondunvcontulissent ( ndr ronjicimus Homanum eum vel llalicum fuisse ijHod riHim intell t yi dalur ex ipsiiis chronti a, m i/iw de retins suminorum l’ontificum iiijtiMh- jH rirai lot. C.irtrrhm dr rrbus AmInanritsiuni, cvjus ecclesur fuit canonicus, nr rrrbiim quidetn hobrt.

l. Di.nmus tomo Mil, p. (>77 mm /irimuni r.r iMudunrnsi chronico frai/inrntttiii r mu. ( («/|(V’»V’i/io50I I vul(f(iremnx, jxircnlrm rjus fuiue canonicum ijurmdnm hiudunensii rcclesiip. iinc autrui, rr maliinii.i r.rpensti, extstimnmus illius iftiidrm nui loin» futssr canonicum, srd l’npwonstratrusts familiip, quir in hiudunensi dicrct-u unno I ttk>n<jïnrmsumpsil,itidrtjueini arias or bit fxirlrs lat’r )>ro)>ai/iita est.(Jw)d autem tuioiit/musistrl’rœmoinlratensixordintsfitrril illumina, collif/iniusprtesrrtim c.r iis qutvde (irnjnrw l’apa I III, id est,Mtterlocarditiali, i, /(. t.. plurrs fnvannos rancellai io,lradil ad an. I IH7. /(iV’nr/i :lù’cl«>siaiii iH’ali Miiiliiii (iiutpl’rtpmimstralmiiumerat in urbrljaudunrnsi/. ini|u ;< li ;ilutiim reli^ionis sumpsit, ( ji-c( ;oriiis scm|NT conli li :ii)iiit,(|iia-cli ;iin (’laiiiiiiiiliinvcsti-sMX’unilùm rcgtilain pit>«uiavil. Hes su/uidrm historien omnibus Homanorum l’onlificum incognito, nec alns /’tirti’ifunm l’rœmonstralrnsibns nota. inouï/muni autcm lilftm Anijlitjcnamfuitxr ioIIii/Huus r.r iis quir ad annuin I’2I"2 ’1. narrai dr mulure adniirabiln parcimonitp, i/iiaiit in villa 1 -apion diaecesi» Ijiudunensis sr vulitsr teslatur lus vrrbis Serin ri lanis, uii/int se«l, t.i ItMjui <>] h >it it il il :i pi :i<cps «-t li.iiharcis ni à inultis St’ola vul.-rrtiir. Fuit rcvcrii Angligeria, sicut, ipsj mihi |ih|iiciiU’, |mt eain engnovi, c illa ( iinliiaricMlsis <li<rr<>M-> (jua1 Komnrdc MM’alur, (IinIiims al) iii-Ik» |xt Iciioas duo<lri im.m poilu maris i|tio atlNonnannlam nai^>alnr. San»’ rollii/itur inde to)M>rajiliinm Aiii/ht", An/florumque linijuam hau’d tpsi fuisse nteognitam.

la couverture d’un vieux manuscrit. Nous avons remis cette feuille à la Bibliollièque royale pour v être conservée.

XXXVII. Le même P. Labbe a publié aussi dans U> tome 1." de la même Bibliothèque de* manuscrits, paçe ’297, la chronique du monastère de Saint-Pierre de Cliàlons-sur-Mame écrite à la marge du cycle pascal. Nous avons trouvé la même chronique <lans le manuscrit 5009 de la Bihiiothèqix1 royale, avec des additions que nous renfermons entre des crochets.

XXXVIII. I»» chronique de Nicolas d’Amiens est tirée du manuscrit ’t5’t de la Heine Christine de Suède, qui, du Vatican, fut transporté à Paris dans la Bibliothèque rovale l’an 179’.). Otte chronique, comme tant d’autres, commence a la création du momie, et se termine à l’année 1 ’20-Nicolas est apparemment celui en faveur duquel Ic Pape Alexandre III écrivit, l’an 1 107, à 1 archevêque de Henns Henri de France, ixnir se plaindre du relai-d que les évèques il Amiens avoient apporte à conférer a Nicolas la prel>ende dont, à si prière, ils lui avoient donne l’e|>ectalive ce qui nous |x>rte à croire qu’il étoit Romain ou Italien. On le voit même par sa chronique, qui n’est guère étendue qu’en ce qui concerne l’histoire des Papes. Au reste, il ne dit pas un mot de la ville d’Amiens, quoiqu’il fut chanoine de cette église.

I. l’in publiant tome Mil, page 077,

un premier fragment de la chronique d’un ano-

nyme de 1-ion d’apK-s le manuscrit 5011 de la 1

n~nlt’ dl’ I.aon d’al’rt’s le manuscril ;,(}I 1 à un I

Bibliothèque rovale, nous t’avons attribuée à un

chanoine de cette église. Après y avoir réfléchi de nouveau, nous convenons qu’il etoit chanoine, mais de t’ordre de Premontre, qui prit naissance, l’an 11 "2(1, dans le diocèse de l-aon, et se pro|>agea rapidement dans presque toutes les |>arties du monde. I,a preue qu’il etoil Prémonlré, nous la trouvons sur-tout dans ce qu’il raconte du Pai>e (iregoire VIII, jadis le cardinal Albert, qui lut pendant plusieurs années chancelier de l’église IU>maine. Selon lui, ce cardinal avoit fait profession de la règle des Premomrés. t l.e Pape (in^goire, » <lit-il, fut toujours allècl’omie a l’église de Sainl« Martin c’est l’église des Prenionlres a Uion » |wrce qu’il y avoit pris l’habit de religion et il » en recevoit tous les ans un vétemenl Conforme • à la règle. « Chose ignorée de tous les historiens des Papes, et qui ne |M>uvoit guère être connue que d’un Premontre.

Ce qui prouve qu’il eloit Anglais, c’est ce qu’il raconte de la pmvimonic étonnante d’une femme qu’il dit avoir vue dans un village du diocèse de I-ion nomme Lapion. o Kllc ne |>arloit presque » jamais dit-il et si quelquefois la txrcssite la » lorçoil ,i parler, elle le faisoil avec tant de prén ei|»latioi) et dans un langage si barbare. qu’on la •) iiirnoil jKiur une l.eossaise. La vérité est, ajoute t’auteur. qu’elle eloit Anglaise, comme elle l’a » déclare a moi même, originaire d’un village a » douze lieues de Canlorl>cry, apjK’le Homencle, » dans un |x>rl de mer qui lait lace à la Norman » die, » Cela prouve au moins qu connoissoit l.i lo|H>graphie de l’Angleterre, et qu’il «i entendoit la langue.