additions d'alcali ; cette odeur jointe au toucher pourra guider
l'opérateur pour l'application de la charge théorique absolue
la charge pratique ne suffit pas.
Si l'on s’aperçoit le troisième ou quatrième jour que
la fermentation n'a pas assez d'énergie pour réduire son indigo
on recharge en glucose, farine crue et farine cuite, soit
par exemple 3 kilogrammes glucose, 3 kilogrammes farine crue,
3 kilogrammes farine cuite, en tenant toujours compte de la
somme de soude exigée par chaque kilogramme de ces substances
c'est à dire 0k,666 de NaOH par kilogramme soit de
glucose soit de farine.
En pleine fermentation, la cuve se couvre d'une mousse
bleutée, sous l'influence des additions successives d'alcali
elle prend une teinte plus claire, devient peu à peu verdâtre
et se recouvre de plaques cuivrées, d'indigotine oxydée,
elle porte des fleurés et possède une odeur légèrement
ammoniacale ; en prenant un échantillon du liquide et
en le laissant retomber en nappe, il doit avoir par
transparence une couleur jaune verdâtre tirant sur
le vert olive clair.
Dans cet état, la cuve est prête à fonctionner ;
la laine qu'on y immerge prend une teinte verte intense
et exige de six huit minutes d'exposition à l'air pour
déverdir.
La cuve demande environ six à sept jours pour sa
mise en marche, au maximum et pendant cet espace de
temps elle doit être polluée matin et soir une fois, et la
température maintenue entre 48 et 52 degrés.
Par la suite il ne suffit plus que d'entretenir la
fermentation par des additions convenables d'amyles[1] crus et
cuits (farine bien inférieure de féverolles etc) de glucose et de
soude ; ici on place du chiffre théorique[2] 0k[3], 666 (NaOH)
on ne mettra que 0...[4],451 de NaOH ou 800 gr. sel solvay
en chiffre rond par kilogramme soit de glucose soit d'amyles
et coté de ce chiffre pratique, on peut toujours s'assurer
au toucher et à l'odeur si la cuve a besoin d'alcali et
dans ce cas aller jusqu'au chiffre théorique de NaOH.
S'il a porté[5] pour le montage une forte dose d'aliments