Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/209

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qui sachent quelque métier, ils le pourront exercer, si l’Abbé le leur ordonne ; ce qu’ils feront avec toute l’humilité possible. Que s’il s’en trouvait quelqu’un qui voulût se prévaloir de ses connaissances, de son adresse, et de l’utilité que le Monastère en recevrait, on le retirera pour toujours de son métier, et on ne souffrira plus qu’il s’y emploie ; si ce n’est que l’Abbé, le voyant humilié de sa faute, ne lui ordonne de le reprendre. Ceux qui vendent les ouvrages du Monastère, prendront garde de se conserver les mains nettes et de n’y commettre aucune fraude. Ils se souviendront de la punition d’Ananie et de Saphire (Act. 5), de crainte que, s’ils manquaient de se conduire en cela avec un désintéressement et une pureté parfaite, eux et tous ceux qui tomberaient dans la même infidélité, ne re-