Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/43

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

refectionis, et par conséquent au plus tôt un peu avant midi, il faudrait, dis-je, qu’ils mangeassent de meilleure heure les fêtes et dimanches, et même dès les neuf heures, à peu près, où la messe se commence ; car enfin si on prend missas pour la messe, il paraît qu’il faut traduire usque ad missas, non jusqu’après la messe, mais jusqu’à la messe. En sorte que voici l’absurdité qu’on ferait dire à saint Benoît : Les semainiers, les jours ouvriers, mangeront au plus tôt vers midi, ante horam refectionis ; mais les fêtes et dimanches ils attendront jusqu’à neuf heures du matin, usque ad missas sustineant. Quel contresens ! Ce qu’il paraît donc que saint