Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/48

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lâcheté de la désobéissance. C’est donc à vous présentement que ma parole s’adresse ; vous, dis-je, qui que vous soyez, qui vous dépouillant de votre volonté propre, vous revêtez des armes de l’obéissance, si nobles et si redoutables ! pour vous engager dans le combat, sous les étendards de Jésus-Christ, le Seigneur et le véritable Roi.

Le premier avis que je vous donne, est de lui demander par de très-instantes prières, qu’il lui plaise de consommer tout le bien que vous pourrez entreprendre ; afin qu’après nous avoir fait la grâce de nous mettre au nombre de ses enfants, il n’ait pas sujet de s’affliger de notre mauvaise conduite : car nous devons lui obéir de telle sorte, et faire en tout temps un usage si fidèle de ce don d’obéissance que nous avons reçu de sa bonté, que non-seulement il n’ait pas