Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/49

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lieu, en qualité de père, de s’offenser du dérèglement de nos mœurs, et de nous déshériter comme des enfans ingrats ; mais encore de nous punir comme un maître redoutable et irrité par nos excès ; et de nous condamner comme de méchans serviteurs à des peines éternelles, parce que nous n’avons pas voulu le suivre, et acquérir par notre obéissance la gloire qu’il nous avait préparée.

Réveillons-nous donc enfin, puisque l’Écriture nous appelle, en nous disant que L’heure est venue, et qu’il est tems de sortir de notre sommeil. (Rom. 13.) Ouvrons les yeux à cette lumière, qui transforme en Dieu même ceux qui la reçoivent. Écoutons avec étonnement ces paroles que l’Oracle du ciel fait retentir tous les jours à nos oreilles : Si vous entendez aujourd’hui sa voix,