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Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/91

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pensée, de la langue, des mains, des yeux, des pieds et de sa propre volonté, il travaille sans relâche à retrancher les inclinations et les désirs de la chair. Qu’il considère que Dieu le regarde incessamment du haut du ciel ; que les yeux de sa majesté divine, en quelque lieu qu’il se rencontre, sont ouverts sur les moindres de ses actions, et que ses saints Anges lui en rendent un compte exact à toute heure. C’est ce que nous montre le prophète, lorsqu’il nous dit que nos pensées sont présentes à Dieu, et qu’il Pénètre les replis les plus cachés de nos reins et de nos cœurs (Ps. 7) ; et ailleurs, Dieu sait que les pensées des hommes sont vaines (Ps. 93) ; et en un autre endroit, Vous connaissez de loin, ô mon Dieu ! toutes mes pensées (Ps. 138) ; et encore, La pensée de l’homme se vient découvrir d’elle-même à vous.