Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/92

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(Ps. 75, 11.) Aussi le véritable motif qui peut obliger un Moine fidèle et appliqué, de veiller sur ses mauvaises pensées, c’est de dire continuellement dans le fond de son cœur, Je serai pur à ses yeux, si je me préserve de toute iniquité. (Ps. 17.)

Pour ce qui est de notre volonté propre, nous avons dans la Sainte-Ecriture une défense expresse de la suivre, lorsqu’elle nous dit, Renoncez à vos volontés (Eccli. 18) ; et lorsque nous demandons à Dieu dans la prière qu’il nous a donnée lui-même, Que sa volonté s’accomplisse en nous. (Math. 6.) C’est donc avec beaucoup de raison qu’on nous avertit de ne point nous laisser aller aux mouvements de notre volonté propre ; puisque par ce moyen nous évitons le danger que l’Ecriture nous découvre quand elle dit, Il y a des voies qui paraissent