Page:Regnaud - Le Chariot de terre cuite, v1.djvu/119

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que c’est que de redouter un créancier (127) ? C’est îl bon droit qu’on dit :

« L’homme qui sait ce qu’il peut et qui se charge d’un fardeau proportionne (128) à ses forces ne trébuche jamais et ne succombe pas même dans un passage difficile. »

Ma situation est comprise.


Mâthura, se frottant les yeux en s’adressant au joueur qu’il prend pour le masseur. — Allons ! paie, paie !

Le joueur. — Pendant que nous nous querellions avec Darduraka, notre homme (129) s’est enfui.

Mâthura. — Je lui ai écrasé le nez à coups de poing. Viens ! nous suivrons les traces du sang qu’il a répandu.

Le joueur, après qu’ils ont suivi les traces de sang. — Seigneur, il est entré chez Vasantasenâ.

Mâthura. — Adieu les suvarnas (130) !

Le joueur. — Allons porter plainte au tribunal du roi.

Mâthura. — Le coquin sortira de là (131) pour s’en aller ailleurs ; en faisant bonne garde à cette porte, nous finirons par le prendre.