mutins, vous ignorez à qui vous murmurez ces paroles aimables (151) avec vos lèvres malignes (ou pincées) (152) qu’ont blessées les morsures amoureuses ; » je ne suis pas riche ; adressez-vous ailleurs.
Madanikâ. — Vous ne seriez pas un joueur si vous ne teniez pas ce langage. Mais l’un de vous n’a-t-il pas un débiteur ?
Mâthura. — Si fait ; un individu me doit dix suvarnas. Avez-vous quelque chose à me dire sur lui ?
Madanikâ. — Ma maîtresse vous envoie ce bracelet pour le libérer. Mais non, mais non, je me trompe… c’est lui-même qui vous l’envoie.
Mâthura, saisissant le bracelet avec joie. — Ah ! dites bien à cet honnête garçon (153) que je le tiens pour cautionné et qu’il peut revenir goûter le plaisir du jeu. ( s’en va avec le joueur.)
Madanikâ, qui est revenue auprès de Vasantasenâ. — Madame, le maître du tripot et le joueur sont partis contents (154).
Vasantasenâ, au masseur. — Seigneur, vous pouvez aller tranquilliser votre famille.
Le masseur. — Madame, puisqu’il en est