Page:Regnaud - Le Chariot de terre cuite, v1.djvu/35

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XXXI
PRÉFACE.

pus me convaincre que ce magnifique établissement possédait un commentaire indigène sur la Mricchakatikâ dont M. Monier Williams, le savant professeur de sanscrit de l’université d’Oxford que je pris la liberté de consulter à cet égard, voulut bien m’attester, avec une obligeance dont je ne saurais lui témoigner trop de gratitude, toute l’utilité pour une traduction ou une édition nouvelles de la pièce elle-même. Je me hâtai de tirer profit de cette communication en demandant le prêt de ce manuscrit, que j’eus la satisfaction d’obtenir de l’administration si libérale de la bibliothèque bodléienne.

M. Monier Williams ne s’était pas trompé en me l’annonçant comme très-beau et très-important. Catalogué sous le n° 167 Wilson[1], A catal. n° 250, le manuscrit dont il s’agit comprend sous une même reliure une pièce de théâtre, le Mahânâtaka et le commentaire de la Mricchakatikâ. Ce commentaire, qui n’est autre que celui que Wilson avait fait rédiger pour son usage, se compose de 136 feuillets de 325 sur 140 millimètres,

  1. Wilson l’a utilisé presque sans jamais le citer. En raison surtout de la méthode de traduction de ce savant, il reste aussi indispensable à consulter que s’il ne s’en était pas servi. — Le texte qu’il suppose correspond au mss. B. de Stenzler.