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XXXIII
PRÉFACE.

Lallâ Dîkshita, pandit Mahratte, qui le rédigea à Bénarès et à Calcutta sous les ordres de Wilson, qu’il appelle Çrî Balisena.

Il ne le cède en rien pour la valeur interprétative à la beauté calligraphique. Indépendamment de la traduction sanscrite de toutes les parties en prâcrit, il fournit l’explication de presque tous les passages difficiles et de tous les mots obscurs du texte ; il indique également la nature des mètres et la catégorie à laquelle appartiennent les figures de rhétorique ; enfin il donne des renseignements assez fréquents sur la suite des idées et la situation de l’action ou des personnages.

    sous presse, (Bahukâlayaçât tannâtakam prayâço durlabham evâsit kevalam daçarûpakâdigrantheshu pramâ venopanyastasya kva cid ekaçlokasya kva cid ardhaclokasya vâ pathanât tannâma na hi vismrtam (Wilson assure pourtant que la Mricchakatikâ n’est pas expressément citée dans le Daça-Rûpaka) kim tv alpakâle gâte çrî matâ ulisenasâhevena kâçipurîm adhitishtha râ çrîlallâdîkshitasakâcâdekam pustakam âsâdi am punah kalikâtânagaram ânîtam idânîm ca mudrâkharena tasya bahucvam bahukâlasthâyitvam ca samsthâpiram). Toutefois, les doutes qui pourraient s’élever sur l’authenticité de notre pièce, s’il était permis de supposer que Wilson eût pu être dupe d’une forgery, tombent absolument devant ce double fait que la bibliothèque royale de Berlin possède un manuscrit (D de Stenzler) de la Mricchakatikâ daté du Samvat 1674, 1618 de notre ère (Weber. Verzeich. d. Mss. der Bit. Berl.) et qu’il existe de nombreuses variantes entre les différents manuscrits.