Kumbhîlaka, à part. — Soit , parlons. (Haut.) Eh bien ! je vais vous poser une question.
Maitreya. — Et moi je vais te poser le pied sur la figure (57).
Kumbhîlaka. — En attendant, savez-vous dans quelle saison bourgeonne (58) l’arbre mango ?
Maitreya. — N’est-ce pas en été, fils d’esclave ?
Kumbhîlaka, riant aux éclats. — Eh bien ! vous n’y êtes pas.
Maitreya, à part. — Quelle est donc la réponse à lui faire ? (Il réfléchit.) Il faut le demander à Chârudatta. (Haut.) Attends un instant. (Il s’approche de Chârudatta.) Ami, dites-moi donc en quelle saison bourgeonne l’arbre mango.
Chârudatta. — Es-tu fou ? C’est au printemps (vasanta).
Maitreya, revenant auprès de Kumbhîlaka. — Eh bien ! imbécile, c’est au printemps.
Kumbhîlaka. — Je vais vous poser une seconde question. Qu’est-ce qui protège (59) les villages opulents ?
Maitreya. — Parbleu, la police.
Kumbhîlaka, riant. — Eh bien ! non.
Maitreya. — Voilà encore que je ne sais