gny — suivait le signalement — n’avait pas disparu de l’une de ces villes.
Cette mesure prise, le juge d’instruction lut avec soin, de la première à la dernière ligne, le rapport d’autopsie.
Nous ferons grâce à nos lecteurs des détails techniques dont ce document était semé. Disons seulement que le praticien y expliquait de la façon la plus claire que la mort de l’individu dont il avait examiné le cadavre avait été causée par la section de l’artère fémorale à l’aide d’une arme tranchante. Le coup avait été porté de bas en haut et de droite à gauche. La mort avait été instantanée et remontait à cinq ou six heures après le dernier repas de la victime.
Le docteur avait également constaté une autre blessure, mais superficielle, qui s’étendait sur une longueur de trois centimètres en arrière du maxillaire droit.
Il avait, de plus, remarqué une légère écorchure à la main droite du cadavre, main dont la paume était couverte de sang. Il pensait que ce sang provenait, non de cette écorchure, mais de la plaie du cou, où le malheureux avait porté la main en se sentant frappé.
Il était probable, selon le chirurgien, que c’était en faisant ce mouvement ou en repoussant l’arme