Page:René de Pont-Jest - Le Serment d’Éva.djvu/24

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La crainte de devenir laide l’obsédait.

« Si je dois mourir bientôt, répétait-elle volontiers à son amant, avec une touchante coquetterie, je demande en grâce à Dieu de me laisser telle que je suis jusqu’à mon dernier soupir ! Je voudrais être belle dans mon linceul même, pour que tu ne m’oublies jamais ! Morte, je voudrais te plaire encore !