Page:René de Pont-Jest - Sang-Maudit.djvu/155

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Mais, quinze jours plus tard, Jeanne pardonnait, et Armand la remerciait à genoux.


Il ne se mêlait plus, comme jadis, à leurs jeux et à leurs entretiens naïfs. On eût dit, d’ailleurs, qu’il ne l’osait pas.

Il était arrivé plusieurs fois, en effet, après le repas du soir, qu’il avait pris Berthe et Louise sur ses genoux et que, lorsqu’au moment de se retirer avec miss Brown, elles avaient voulu embrasser leur belle-mère, celle-ci leur avait répondu sèchement :

— Est-ce que votre père ne vous a pas assez embrassées comme cela ?