plutôt la réciprocité. Pour le moment, les Corinthiens sont riches et les saints de Jérusalem sont pauvres ; c’est aux premiers à secourir les seconds ; les seconds secourront les premiers à leur tour. Ainsi se vérifiera la parole : « Celui qui avait beaucoup ne surabondait pas ; celui qui avait peu ne manquait de rien[1]. »
Paul pria le fidèle Titus de retourner à Corinthe et d’y continuer le ministère de charité qu’il avait si bien commencé. Titus désirait cette mission et il la reçut avec empressement[2]. L’apôtre lui donna deux compagnons dont nous ne savons pas les noms. L’un était du nombre des députés qui avaient été élus pour porter l’offrande de la Macédoine à Jérusalem ; « sa louange, dit Paul, est dans toutes les Églises à cause de l’Évangile qu’il a prêché ». L’autre était un frère « dont Paul avait éprouvé le zèle en beaucoup d’occasions et qui cette fois redoublait d’ardeur par la confiance qu’il avait dans l’Église de Corinthe[3] ». Aucune de ces indications ne suffit pour décider de qui il s’agit[4]. Paul prie les Corinthiens de soutenir