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de l’altération. Ces hérétiques s’en firent une rédaction grecque[1], dont la tournure paraît avoir été gauche, pesante, chargée, et où du reste on ne se fit pas faute d’imiter Luc et les autres Évangiles grecs[2]. Les Évangiles dits « de Pierre[3] » et « selon les Egyptiens[4] » provinrent de la même source ; ils présentaient également un caractère apocryphe et de médiocre aloi.
- ↑ Ἀκρίδες confondu avec ἐγκρίδες. Épiph., hær. xxx, 13.
- ↑ Épiph., ibid. ; Hilgenfeld, Nov. Test. extra Can. rec., IV, p. 32 et suiv. Saint Jérôme, In Matth., xii, 13, exagère l’identité de l’Évangile des nazaréens et de celui des ébionites.
- ↑ Origène, In Matth., tom. x, 17, Opp., III, 462 ; De princ., I, præf., 8, trad. de Rufin, Opp., I, 49 (cf. Ignace, Ad Smyrn., 3 ; saint Jérôme, De viris ill., 16 ; In Is., l. XVIII, prol.) ; Eusèbe, H. E., III, 3, 25, 27 ; VI, 12 ; Théodoret, Hæret. fab., II, 2 ; saint Jérôme, De viris ill., 1 ; Décret de Gélase, ch. 6 ; Hilgenfeld, op. cit., IV, p. 39-42.
- ↑ Clément d’Alex., Strom., III, 9, 13 (cf. Clém. Rom., Ép. II, 12) ; Orig., In Luc., i ; Philosophum., V, 7 ; Épiphane, hær. lxii, 2 ; saint Jérôme, In Matth., prol., init. ; Théophylacte, In Luc., proœm. ; Hilgenfeld, IV, p. 43-4.