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Page:Renard - Le carnaval du mystère, 1929.djvu/23

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l’excellente farce de bloomstetter

rasses, et qu’il aurait bien aimé, comme Hoop tout à l’heure, raconter les chères vieilles choses, parfois troublantes, qui ont été écrites.

— Mais, demanda assez brusquement le maigre et nerveux M. Trudgles, dites-moi, Wickenhead, est-ce que vous croyez que M. Hoop ajoute foi à toutes ces sornettes de fantômes ? Et vous-même, qu’est-ce que vous pensez de cela ? M. Hoop n’est pas le premier, j’imagine, qui fouille les archives de votre château ?…

Bloomstetter se renversa pour rire plus à son aise. Et Wickenhead fronça légèrement les sourcil à cause de cette hilarité qui lui semblait quelque peu irrévérencieuse à l’égard des légendes concernant sa famille.

— Le château de Cambdenham, dit-il en élevant la voix pour dominer les gloussements de Bloomstetter, a toujours eu la réputation — impressionnante, en vérité — d’être un lieu fameusement propice aux errances nocturnes des revenants. Hoop vous l’a dit, et cela ne m’a rien enseigné, à moi.

— Hoop…, — interrompit Bloomstetter, les larmes aux yeux, — Hoop croit certainement aux revenants. Il n’y avait qu’à le regarder, quand il parlait de ces messieurs et dames, pour être convaincu qu’il y croit dur comme fer ! Et c’est pourquoi je vous propose une rudement jolie mystification !

Il mit un doigt sur sa bouche, et nous incli-