Page:Rennell - Description historique et géographique de l’Indostan, tome 3, 1800.djvu/354

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confirmés par les rapports d’un autre Gosseyn qui était au Thibet dans le temps que cet évènement eut lieu.

L’empereur[1] de la Chine donna en cette occasion une marque éclatante de son respect et de son zèle pour le chef suprême de sa religion. Dès le commencement de 1784, il envoya des ambassadeurs à Teeschou-Loumbou, pour le représenter auprès du grand-prêtre, et honorer l’installation de ce prince-Dieu. Le Dalai-Lama, le vice-roi de Lassa, accompagnés de toute la cour, un des généraux chinois résidant à Lassa et une partie des troupes qui sont sous son commandement, deux des principaux magistrats de la ville, les chefs de tous les monastères du Thibet, et les ambassadeurs de l’empereur se rendirent à Teeschou-Loumbou.

Le 28eme . jour de la septième lune[2] qui répond à la mi-octobre, fut choisi comme le plus heureux pour la cérémonie de l’inauguration. Le jeune Lama avait été conduit du monastère de Terpaling à Teeschou-Loumbou,

  1. Le célèbre Tchien-long.
  2. L’année des Thibétains commence avec l’équinoxe du printemps.