Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/242

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

475. 22 jan. Épreuves ; je dîne chés le prévôt des Marchands, il me donne un billet pour aler à la répéticion de l’opéra de Panurge[1]  ; j’y vais avec M. Ameilhon[2], de l’Académie des sciences.

476. 23 jan. Épreuves T. Paysan-Paysane ; 24, fin. Oribeau fol. V. Agneti man. in t.

477. 25 jan. 910 Monsieur Nicolas. 26, K xli ; déjeûner chés M. de la Reynière ; vu Charmos[3] ; inquiétude à cause d’une figure du Paysan ; 27, V Paysan-Paysane ; le soir, A. pat. ; 28, xli volume ; sero Agnetis d. Sdia ; 29 Analises xli volume.

478. 30. Lettre du docteur Préval, qui m’invite à souper avec le duc de Gesvres[4] ; je dîne


    Réflexions sur ce qu’on appelle les journalistes ou critiqs de profession.

  1. Panurge dans l’isle des lanternes, comédie-opéra en trois actes, de Grétry. La première représentation eut lieu le 25.
  2. Hubert-Pascal Ameilhon (1730-1811), conservateur de la bibliothèque de l’Arsenal, auteur de l’Histoire du commerce et de la navigation des Égyptiens sous les Ptolèmèes, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres depuis 1766.
  3. Son nom est, ailleurs, écrit Charmot ; dans la Femme infidèle, il est surnommé Bonentout. Une dame Charmot était la tante de Milran, d’après une lettre de celui-ci insérée dans les Contemporaines, t. XIX de la 2e édition ; il raconte à Restif qu’il avait failli épouser sa cousine, Manette Charmot, l’aînée : « Les dispenses étaient obtenues, on allait les fulminer ; il ne restait qu’une formalité à remplir, l’aveu d’une faute que nous n’avions pas commise, et ma cousine s’en effraya au moment de terminer. Tout fut rompu : nous nous aimions, cependant. » Milran dînait avec Restif dans la famille Charmot, quand il venait à Paris de Cherbourg, où il était directeur des vivres de la marine.
  4. Fils du duc de Tresmes et gouverneur général de l’Ile de France, reçu au Parlement duc et pair en 1775. C’est lui