Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/265

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549. 31 8b. (Date célèbre, gravée ainsi : O Dii boni ! salvate in annum ! 31 8b.-4). Je finis l’année 1784, par le relevé de ces Inscripcions. Les Duchêne ont refusé à un particulier de mes Contemporaines.

550. 1er 9bre.. (Date ainsi inscrite : 1 9b. lugens amarè-4.) Hier, M. de Toustain a reçu une lettre de Milran. Il y a toute apparence qu’une famme, qui a vu deux feuilles de l’Infidelle, par la faute de mon brocheteur, lui a écrit que j’imprimais contr’elle et ses adhérens, car il prétend que je fais une satire contre lui ; 2, je refuse de dîner, pour ne pas me trouver avec un inconnu que ma famme accueille ; elle a été, hier, chés M. de Toustain, et moi, aujourd’hui. Le soir, je touche les souliers de la Compoin[1], et lui fais des complimens ; 3, hier, je travaille à relever ces Inscripcions ; je consens avec peine qu’Agnès aille à Gentilli ; le soir, l’amie de la Leblanc aux jolis souliers ; offert à Guillot d’avancer pour les figures des Françaises ; 2de S Infidelle.

551. 4 9b. (Aujourd’hui), j’en suis parvenu ici, ce matin, pour le relevé de mes Inscripcions : j’ai pensé, cette nuit, à mettre, à la suite de cet ouvrage, un détail de mes infirmités[2]. Je


    de Restif, que le nom (voir Monsieur Nicolas, t. XI, p. 25).

  1. Rosalie Compoin : « Avant de la connaître, je la mis dans les Contemporaines, sous le nom de la Jolie mercière. Elle en pleura ! Mais elle ne m’en voulut pas. Ce fut le 7 septembre 1784 que je parlai à Madame Nicopom (Compoin) pour la première fois, et ce fut le 3 septembre 1786 que, m’ayant appelé par la fenêtre, rue des Nonnains d’Hyères, elle me donna cette précieuse marque d’amitié qui doit toujours pénétrer un homme de reconnaissance… »
  2. V. la note 1 de la page 131.