Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/111

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

putain ne fout pas comme madame… En ce cas, je vais vous donner une expérience physique sur une de ces deux fillettes… Allons, Minonne… Allons, Connette, laquelle des deux veut être enculée et enconnée tout à la fois et en même temps ? Qu’elle se trousse ! »

Durant cet entretien, qui la laissait tranquille, Conquette s’était couvert le con et les tétons. Les deux filles étaient assises à côté d’elle, dététonnées. Elle leur baisa le boutonnet et leur couvrit la gorge de sens-froid avec leurs fichus. (Mme Poilsoyeux redevenait toujours modeste, dès qu’on ne la foutait plus). Les deux filles répondirent ensemble : « Moi !… moi !… — L’une après l’autre, dit Traitdamour… Vous avez ici de la pommade, ou du beurre frais ? — Oui, répondit en rougissant la belle Consatiné. Tenez, ma pommade est là… et voici du beurre. — Gardons ce beurre frais pour vous, belle dame, aussi belle au cul et au con qu’au visage », reprit Traitdamour. Minonne se pommadait la rosette. « C’est donc toi qui passes la première, ma sœur ? — Oui, si c’est toi qui me dépucelles le cul. — J’y suis pucelle aussi, s’écria Connette. — Ce ne sera pas moi qui aurai ton pucelage d’arrière, répondit Traitdamour à sa sœur. Mon vit est aujourd’hui entièrement réservé à Madame, et quoique le culetage m’ait toujours fait peine, agent ou patient, le cul satiné de Madame me tente autant que l’étroit fourreau de son con, qui se rempucelle en une semaine, ou seulement en faisant bidet à l’eau froide. Je suis sûr que Madame n’a jamais été enculée (à genoux, il lui regardait au cul), et que c’est aussi un pucelage ? » Conquette rougissait.