Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/134

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retourna, mit ses fesses d’albâtre sur ce con noir, et me présenta son con. « Que je te voie ! s’écria Conquette, en s’arrachant du cul le vit de Traitdamour, si Cupidonnet doit mourir en rut, c’est dans mon con !… » Elle se mit sur Minonne, m’étreignit dans ses bras et m’engouffra. « Ah ! s’écria Brisemotte, qui nous portait tous quatre, que n’ai-je le vit assez long pour les enculer toutes trois ? »

Ainsi finit cette belle soirée. La partie fut remise au dimanche suivant. Conquette, après avoir fait amplement bidet, se coucha modestement. Je ne pouvais marcher. Mes trois gaillards ramenèrent leurs belles, et revinrent me prendre, pour me porter chez moi, où ils me mirent au lit.

Chapitre XXXIII. De la fouteuse sensée. — Histoire

Le lendemain, après mon travail, je vins voir ma fille. Elle était dans mon magasin. Elle m’embrassa la première et me dit : « Au nom de Dieu, cher papa, ménagez-vous ! J’ai besoin de votre tendresse paternelle, plus que jamais. Que deviendrais-je, si je vous perdais ? Vous êtes le meilleur des pères : vous me donnez le nécessaire et la volupté. J’ai un bijou insatiable, mais