Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/182

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puis dit à mon futur de lui intromettre le vit dans mon con.

Le basané me foutit six nouveaux coups, sans déconner. Je me sentis fatiguée. Je voulus laver. Je restai une heure sur le bidet, le con dans l’eau. Le basané qui, pendant tout ce temps-là, s’était amusé à faire bander Guaé et à lui faire me décharger trois fois dans la bouche, m’appela en me disant : « Tu es assez rafraîchie, reviens sur le foutoir, que je te donne le bouquet ! » Il se le fit introduire par mon père qui me dit : « Courage, mon enfant ! Voici un fouteur qui en vaut dix. Mais je tâcherai de te faire soulager, si cela continue. » Je fus encore foutue six fois, mais avec tant de véhémence que je n’en pouvais plus. Sur ma plainte, le basané dit que le bouquet était le double des autres assauts. « Et combien donc l’allez-vous foutre de coups ? lui demanda mon père. — Vingt-quatre est ma dose. — C’est trop, et elle ne ferait pas d’enfants. Elle a une cadette, aussi jolie que l’aînée est belle ; je vous la donnerai, pour soulager sa sœur. — Je l’accepte ! s’écria Fysitère. Et il m’en faudra bien d’autres ! car je ne les fous plus dès qu’elles sont pleines, ni pendant qu’elles allaitent leurs petits. La jeune garce est-elle là ? (or il me foutait toujours). — Non, vous ne pouvez l’avoir que demain soir. — En ce cas, j’achève de foutre celle-ci mes vingt-quatre coups. Je déconne, qu’elle lave. Elle n’en a plus que cinq. Si son futur se trouve en état qu’il lui donne à téter du foutre, cela la fortifiera ! » Aussitôt Guaé m’apporta ses couilles à chatouiller, et son vit à branler. Je m’en acquittai si bien, qu’il hennit au bout de quelques minutes, et qu’à peine eus-je embouché son vit qu’il déchargea en sacrant. « Elle a toutes les qualités… Elle est parfaite ! s’écriait le poilu, en me réenconnant. Si la petite sœur