Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/52

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Tel fut le discours du monstre.

Je poussai Conquette devant moi, je la conduisis à la pension, d’où elle revint avec moi. Il était nuit. Je pris Connillette la putain, arrangée, appétissante. Conquette nous précédait. Rassurée par ma présence, elle ouvrit le cabinet obscur. Elle entra. Nous la suivions. Je dis à Connillette de s’étendre foutativement sur le pied du lit… Cependant ma fille se présentait. Elle fut reçue avec transport. Le jeune homme, appelé Lenfonceur, et Vitnègre lui-même, la couvrirent de louanges. On ne lui baisa que la main. Vitnègre néanmoins, qui (de même que les trois fouteurs à gros vits et le moine), était fou de sa chaussure à talons minces élevés, lui baisa le pied. Il lui dit ensuite : « Ah ça ! ma fille, allons-y par la douceur. Il serait malheureux pour moi de renoncer à te le mettre ; il faut se faire une raison. Mon vit est trop gros : non préparée, il te déchirerait. Voici un vit mieux proportionné, qui va te perforer sans décharger ; ainsi percée, mon gros vit pénétrera cette nuit au fond de ton con. Vois-moi ce vit-là ! » Et il mit à l’air le vit de Lenfonceur, ou plutôt de Timori… Il fallait que Vitnègre eût découvert, on ne sait comment, l’inclination de sa femme, inspirée par le beau blond, pour en user comme on va le voir.

Chapitre XIV. Le jeune homme, la fille, le moine

Ma fille, en reconnaissant son amant, que son mari lui amenait pour l’enconner, avait rougi de pudeur,