ains vn autre enfant de quelque bõ Papiſt e que ce
ſoit, deuãt l’idole abominable, à vn miniſt re de Satan,
ny voir prophaner le ſainct Bapteſme, par
leur creſme, par leurs crachats, & autres telles execratiõs
cõtraires à l’inſt itutiõ, & pratique de Ieſus
Chriſt , des Apoſt res, & de l’anciene Egliſe.
L’hiſt . Il ne faut pas que tu t’esbahiſſ es de cela, le
myllord de Vvenceſt er eſt Papiſt e, Dieu luy face
miſericorde. Ie m’aſſ eure qu’vn mylord d’Oktincthõ,
vn myllord de Bethford, le ſeigneur de Vvalzingham,
qui pour lors eſt oit ambaſſ adeur en Frãce,
ou quelque autre religieux Seigneur, n’auoit
garde d’accepter telle charge, ny la Royne de la
luy donner : mais il y a bien de quoy s’esbahyr de
la Royne, qui ſcait cõbien telle prophanation eſt
deſplaiſante deuant Dieu, & cependãt elle ſe moque
de la cognoiſſ ance receue, & ſemble n’en faire
que le cerf.
Le pol. C’eſt merueille, de voir cõme les grãs (vers
de terre neantmoins ) ſe diſpenſent de deſobeir à
leur Souuerain, cõme ſi ſa loy treſentiere ne les attouchoit
en rien. A ce que tu dis, il ſemble, que
tãt plus ce tyrã eſt meſchãt, tãt plus elle l’honore.
L’hi. Elle le fait pluſt oſt pour crainte, que pour l’amour
qu’elle luy porte : c’eſt cela qui l’a fait auſsi
vouloir eſt re ſa belle ſœur, pẽſant eſchapper bien
par là, les embuſches de ſon cõpere, & garãtir par
ce moyen, l’Angleterre de ſes aguets : mais Dieu
ſcait, ſi ce n’eſt pas pluſt oſt ſe perdre, ſe rẽdre malheureuſe
deuãt le tẽps, & accelerer ſa ruine par
les noces du frere, comme la Frãce, par les noces
de la ſœur.
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D I A L O G V EI I.