né à la mort.
Ainſi auſsi Abdias, qui non ſeulement ne tua
point, ains nourrit & fuſt enta les Prophetes du
Seigneur. Pareillemẽt les Apoſt res, qui tant s’en
faut qu’ils ſe teuſſ ent, qu’au contraire ils annoncerent
plus librement la parole du Seigneur. Auſſi
eſt oit ce leur vocation particuliere, à laquelle
ils ne pouuoyent autrement ſatisfaire qu’en ce faifant.
Et partant auiourdhuy és terres des Princes
prophanes, ſuperſt icieux & tyrans, deſquels le nõbre
n’eſt que trop grand, qui deffendẽt d’annõcer
la Parole de Dieu, & commandent d’aſsiſt er aux
ſeruices des faux dieux cõtrouuez dans le cerueau
des hommes : s’il s’y trouue quelque Chreſt ien,
(comme Dieu mercy il y en a bon nombre) nous
ne dirons pas qu’il ſe ſoit acquitté de ſon deuoir,
quand ſeulement il ſe ſera abſt enu de communiquer
aux faux ſeruices, ſi quand & quand il ne fait
tout ce qu’il luy ſera poſsible pour ſe trouuer és
aſſ emblees Chreſt ienes, ouyr la parole de Dieu,
& communiquer aux prieres & ſacremens de l’Egliſe
Chreſt iene.
Le roy Ozias ayant voulu vſurper l’office de
Sacrificateur, fut dechaſſ é hors du Temple par
Azarias, & oct ante autres Sacrificateurs ſes compagnons :
deſquels le fait fut approuué de Dieu,
& celuy d’Ozias condamné : de ſorte qu’il en fut
frappé de lepre de la main du Seigneur & contraint
de finir ſa vie tout lepreux, & miſerable, en
vne maiſon ſequeſt ree & à part.
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Apparence
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D I A L O G V EI I.