Traiſt re, Maquereau & Ruffien
Ne peut faillir d’auoir du bien.
De par le gibet, c’eſt le moyen de paruenir. La
Royne mere ayãt receu ceſt uy-là, dont tu parles,
entre ſes premiers eſt allons, la recognu eſt re vn
digne inſt rument pour illuſt rer la grandeur de ſa
race, & la Maieſt é de ſes enfans, pour redreſſ er les
ruines de la France, & pour appuyer & ſouſt enir
ce poure Royaume, que ceux de Guyſe auoyent
tant esbranlé : qui, lequel donques ? ce Landry, ce
fils de putain du Peron : la male peſt e qui le creue auec
ſa dame Brunehaut, repliquoit vn autre
poure homme : ils ont fait eux deux plus de mal
que ne firent iamais enſemble tous les Lorrains
& les Guiſars : ce n’eſt oit lors que belles roſes
au prix des ronces, dont ceux cy eſgratinoyent
le poure peuple. Et puis les Lorrains, les Guiſars,
ce ſont des Princes appartenans en pluſieurs
ſortes à la France : & poſsible auſsi que la France
leur pourroit bien appartenir.
Mais ces deux-cy ces Florentins, auec l’aſne
qu’ils ont choiſi, ce meſchant bougre de Chancelier :
ces trois Italiens tant fameux, chacun ſcait
d’où ils ſont venus : mais on n’entend pas leurs menees.
Ie ne ſcay pas s’on les entend, diſoit vn autre,
ſi ſcay-ie bien qu’on eſt biẽ ladre s’on ne les ſent.
Ce ſont ceux là qui nous ont remis auec le
Gonſage, & Lanſac, ainſi auant dedans les miſeres
& calamitez, qui nous accableront tous enſemble.